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Le gouverneur de la Banque centrale iranienne sanctionné par le Trésor américain

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Le gouverneur de la Banque centrale iranienne sanctionné par le Trésor américain. (Photo d’illustration)

Le Trésor américain a adopté de nouvelles sanctions visant le gouverneur de la Banque centrale de la République islamique d’Iran Valiollah Seif.

Le Trésor des États-Unis a adopté, ce mardi 15 mai, de nouvelles sanctions contre le gouverneur de la Banque centrale de la République islamique d’Iran Valiollah Seif pour financer la Résistance islamique du Liban et la Force Qods. Il s’agit de la deuxième mesure hostile des États-Unis contre la République islamique d’Iran après le retrait de Washington de l’accord nucléaire, signé en 2015 avec l’Iran.

Le nom de Valiollah Seif se laisse voir à côté des noms d’autres personnes qui sont soumises aux sanctions américaines : l’Iranien Ali Tarzali, un autre responsable de haut rang de la Banque centrale, un ressortissant irakien nommé Habib Karim, membre de la Résistance islamique libanaise selon le Trésor, et un ressortissant libanais répondant au nom de Mohammed Qusseir qui dirige la banque irakienne al-Balad.

Le Trésor prétend que les sanctions, imposées à Valiollah Seif, s’inscrivent dans le cadre des mesures « antiterroristes » des États-Unis.

Les sanctions qui visent le gouverneur de la Banque centrale iranienne sont de type secondaire et elles ciblent les firmes de pays tiers qui ont des échanges avec des entités ciblées. Les sanctions secondaires sont de nature extraterritoriale.

Le secrétaire au Trésor américain Steven Mnuchin a prétendu, dans un communiqué, que Valiollah Seif aurait « fait passer clandestinement des millions de dollars, de la part de la Force Qods des Gardiens de la Révolution islamique pour financer les activités violentes et radicales du Hezbollah ».

Steven Mnuchin a déclaré que les États-Unis ne permettraient pas à l’Iran d’« abuser le système financier international ».

Les sanctions qui viennent d’être rétablies puisent leur origine dans un décret exécutif du président américain, numéroté 13224, qui a été promulgué en 2001. La Force Qods a été introduite sur la liste des sanctions en 2007.

Par ailleurs, le Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran a été placé, dans son entièreté, sur la liste des sanctions, dans le cadre de la loi CATSA, promulguée en octobre 2017 par Donald Trump.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV