L'éditorialiste de Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan estime qu'Israël a bien peur des drones et des missiles iraniens.
Les frappes du trio USA/France/Grande-Bretagne, lancées le 14 avril, ont pris fin sans que la tension ne perde de son intensité.Tel-Aviv a mis en état d'alerte ses troupes sur le front nord à savoir sur les frontières avec le Liban et la Syrie.
L'attaque au missile qui a visé l'aéroport al-Shayrat à Homs constitue selon beaucoup d'analystes le prélude d'une possible confrontation à venir entre Israël et l'Iran. C'est sans doute dans ce même sens qu'il faudrait comprendre le vaste déploiement de troupes israéliennes au Golan occupé et sur les frontières avec le Liban.
Dans son article, Atwan affirme que la guerre qui oppose Israël à l'axe de la Résistance a en effet commencé dans les années 2000 : si elle s'est soldée par l'échec de l'armée israélienne en 2006, cette guerre ne s'est jamais réellement arrêtée et comme le prévoit le journaliste du New York Times, Thomas Loren Friedman, elle pourrait désormais se transformer en un face-à-face direct.
Un clash Israël/Iran ne pourrait pas laisser indifférents les États-Unis et la Russie bien que les deux parties fassent preuve de retenue.
Avec une présidence Trump qui s'aligne à tout point de vue sur les intérêts israéliens, Netanyahu a tout intérêt à faire sa guerre au plus vite avant que les scandales à répétition qui entachent Trump n'aient raison de lui.
Une chose est sûre: le Hezbollah tout comme l'Iran qui vient de perdre des conseillers militaires à Homs, préparent déjà leur riposte: des milliers de missiles, des drones de combat et des drones kamikazes sont largement au menu. On ne sait si l'information est fondée ou pas, mais les sources israéliennes affirment que le commandant en chef de la Force Qods, le général Soleïmani, serait lui-même à la tête des opérations de riposte contre Israël.