Le nombre et la qualité croissants des missiles balistiques iraniens sont une source de préoccupation pour les États-Unis, selon le général Joseph Votel. Autant donc faire appel à Riyad pour contrer l'Iran.
Lors d’une audience au Comité des services armés de la Chambre des représentants des États-Unis, tenue ce mardi 27 février, le général américain Joseph Votel, commandant du CENTCOM (commandement central des États-Unis), a répondu à plusieurs questions au sujet des défis sécuritaires au Moyen-Orient.
Au début de cette audience, le général Votel a rendu un rapport à propos du bilan des forces sous son commandement, disant que l’armée était désormais en mesure de transférer une partie de ses ressources à l’Afghanistan, depuis la Syrie et l’Irak.
Il a fait part du début d’une mission de formation et de la lutte antiterroriste des forces de l’OTAN et des États-Unis en Afghanistan.
Le général Votel a ensuite évoqué la décision de la Russie et de la Chine de renforcer et d’élargir leur influence au Moyen-Orient et en Afrique de l’Est. Il a mis en garde contre la volonté de Moscou et de Pékin de sceller une coopération multilatérale avec l’Iran dans une conjoncture où l’accord nucléaire permettait à ce pays de se rapprocher des Russes et des Chinois via l’Organisation de coopération de Shanghai.
En parlant de l’Iran et de ses missiles, Joseph Votel s’est dit préoccupé quant au nombre et à la qualité croissants des missiles balistiques iraniens, prétendant que l’Iran aurait exporté ses missiles vers d’autres régions du Moyen-Orient.
Le commandant du CENTCOM a ensuite accusé l’Iran d’avoir fourni des missiles de croisière aux forces d’Ansarallah.
« Pour contrer les menaces provenant de l’Iran, nous avons un plan reposant sur l’aide et l’assistance de l’armée saoudienne. Que ferons-nous ? Nous travaillons avec l’Arabie saoudite et nos autres alliés régionaux en vue de nous assurer que leurs capacités militaires soient suffisantes pour nous défendre », a déclaré le général Votel.