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Erdogan : « les auteurs de l’attaque de Douma paieront cher »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan prononce un discours devant les membres du bloc parlementaire de l’AKP, à l’Assemblée nationale de la Turquie, le 10 avril 2018. ©AFP

Le président turc a averti que les auteurs de l’attaque chimique à Douma paieraient cher pour cela.

Dans un discours interventionniste, le président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé les auteurs de l’attaque chimique à Douma, soulignant qu’ils allaient payer cher pour ce qu’ils avaient fait.

Ce mardi 10 avril, Recep Tayyip Erdogan a ajouté, devant les membres du bloc parlementaire de l’AKP, à l’Assemblée nationale de la Turquie, que l’opération militaire Rameau d’olivier à Afrin se poursuivrait jusqu’à l’éradication de tous les miliciens kurdes.

« 4 071 terroristes à Afrin et 337 autres dans le nord de l’Irak ont été abattus. Nous continuerons notre lutte jusqu’à l’éradication de tous les terroristes », a déclaré le président turc.

Les terroristes ont gazé, le dimanche 8 avril, les habitants de la ville de Douma, dans la Ghouta orientale, près de Damas. Une centaine de personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées.

Le ministère russe de la Défense avait lancé un préavis, le samedi 7 avril, annonçant que les groupes terroristes Jaych al-Islam et l’Armée syrienne libre entendaient attaquer Douma en recourant à des gaz toxiques.

Selon le ministère russe de la Défense, « les terroristes visent à provoquer les sentiments de la communauté mondiale en accusant le gouvernement syrien d’avoir attaqué son propre peuple ».

Le ministère a ajouté que cette attaque pourrait être instrumentalisée par les alliés arabes et occidentaux des terroristes.

Le gouvernement syrien a détruit toutes ses substances et armes chimiques, en 2013, sous la supervision des États-Unis et de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

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SOURCE: FRENCH PRESS TV