L'approche anti-iranienne de l’administration Trump sape tout espoir de paix en Syrie.
Évoquant les dernières évolutions de la région, le quotidien américain The Christian Science Monitor écrit que « étant donné la politique anti-iranienne de la Maison Blanche, il devient impossible de régler la crise syrienne ».
Citant les analystes régionaux, The Christian Science Monitor a souligné que les États-Unis ne sont plus en position de prééminence ou de prédominance complète, cédant la place à la Russie et à l’Iran qui jouissent d’une position dominante en Syrie.
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Interviewé par le journal, Julien Barnes-Dacey, analyste politique de renom du think-tank pan-européen du Conseil européen des relations internationales (ECFR), a estimé que les États-Unis et leurs alliés, à l’instar de la Turquie et des pays arabes du bassin du golfe Persique, avaient soutenu les terroristes qui menaient une guerre par procuration en Syrie.
Dans la conjoncture actuelle, les Américains se trouvent dans une position très faible: "Mais l’accès aux résultats escomptés exige une action militaire plus dure et plus vaste. Ainsi nous pourrons exercer des pressions sur l’Iran et la Syrie pour qu’ils capitulent. Mais dans la conjoncture actuelle, le gouvernement américain n’est pas en mesure de lancer une nouvelle guerre dans la région", explique l'expert qui ajoute:
"Étant donné les contradictions fondamentales entre la politique des États-Unis et celles de l'UE et de l'ONU, la Russie dont la puissance aérienne a été déterminante dans le maintien de Bachar al-Assad au pouvoir en Syrie, semble être le seul pays capable d'entraîner les Américains à la table des négociations. Mais la politique anti-iranienne de ces derniers en sape tout espoir."
Le fiasco américain à Raqqahttps://t.co/jmA3kTQ0by pic.twitter.com/3bAIRtqc51
— Press TV Français (@PresstvFr) July 19, 2017