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Une haute autorité américaine a effectué une visite éclair à Raqqa

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le premier officiel US à Raqqa pour une visite inopinée, le lundi 22 janvier 2018.© Alalam

Mark Green, un haut responsable américain a effectué une visite surprise à Raqqa dans le nord de la Syrie.

Selon le rapport de l'agence de presse, Mehr News citant Reuters, Mark Green, chargé de l'aide humanitaire au sein de l'administration américaine, s’est rendu hier, lundi 22 janvier, sans avis préalable et de façon inattendue, dans la ville de Raqqa située dans le nord de la Syrie.

Mark Green, président de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). ©Twitter

Depuis la reprise aux daechistes de Raqqa, Mark Green est la plus haute autorité américaine qui visite cette ville.

Joseph Votel, chef d'état-major des armées des États-Unis. ©AP

Il est à noter que le général Joseph Votel, chef d'état-major des armées des États-Unis accompagnait Mark Green lors de ce voyage.

Interrogé par Reuters à l’issue d’une visite de 7 heures dans le camp d’Aïn Issa à Raqqa, Mark Green, président de l'Agence des États-Unis pour le développement international, s’est exprimé en ces termes : " Nous sommes à un stade où le peuple (les déplacés syriens) souhaite vraiment retourner dans sa patrie, il faut alors comprendre l'importance de cette question. "

Il a également reconnu les dommages infligés aux bâtiments et aux routes lors des frappes aériennes de la coalition prétendument anti-Daech conduite par les États-Unis : " Tout est détruit à perte de vue. Il est difficile de décrire l’ampleur des dégâts. "

Rex Tillerson, secrétaire d’État américain. (Photo d'archives)

Il est à noter que cette visite est intervenue après que Rex Tillerson, secrétaire d’État américain, eut fait part de la décision de son pays de maintenir une présence militaire illimitée en Syrie dans le cadre de la grande stratégie de Washington consistant à empêcher la réapparition de Daech, à préparer le départ de Bachar al-Assad, président syrien, et à juguler la domination de l’Iran dans la région.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV