La Russie a commencé à livrer à la Chine des batteries de son système de défense antimissile S-400, dans le cadre d'un accord signé en 2014, selon des sources proches de l'armée russe.
"La mise en œuvre du contrat a commencé et le premier convoi a été envoyé en Chine", ont rapporté, jeudi 18 janvier, les médias russes citant un responsable qui a requis l'anonymat.
Selon la même source, une station de contrôle, une station radar, du matériel d'énergie et de soutien, des pièces détachées et d'autres éléments constituant le système S-400 composent le premier convoi.
La source anonyme ajoute que ni le transfert de technologie, ni la production sous licence n'ont été prévus dans le contrat.
En 2017, la Russie a fourni des formations nécessaires à un groupe de militaires chinois pour qu'ils puissent manier le système.
Le contrat fait de la Chine le premier client étranger du S-400 russe, suivie par la Turquie. L'accord, scellé en 2014, a été officiellement confirmé le 12 septembre 2017 par la Russie, pour une valeur de 2,5 milliards de dollars.
Fin 2017, Moscou a laissé entendre un accord de vente du système de défense antimissile S-400 à l'Arabie saoudite. Entré en service en 2007, le S-400 est considéré comme le système de missiles antiaériens à longue portée le plus sophistiqué de Russie. Capable d'atteindre des cibles à une distance de 400 km et à une altitude de 30 km, le système peut détruire des avions, des missiles de croisière et des missiles balistiques. Il peut également viser des cibles terrestres.