Le président-directeur général de l’Organisation des ports et de la navigation maritime de la République islamique d’Iran s’est exprimé, ce mardi 16 janvier, sur les rumeurs selon lesquelles le GPS du pétrolier Sanchi aurait été éteint au moment de la collision.
Lors d’une conférence de presse à Téhéran, Mohammad Rastad a expliqué qu’aucune preuve n’existait pour le moment montrant que le GPS de Sanchi était éteint au moment de la collision.
« Le GPS est un système habituel que tous les deux bateaux utilisaient certainement. En tout état de cause, de telles informations pourront être extraites de la boîte noire du pétrolier. La boîte noire du Sanchi sera ouverte en Chine et en présence de toutes les parties impliquées. Trois mois après, un rapport sera rendu sur les informations de cette boîte ».
Le responsable iranien a déclaré que de tels événements pouvaient avoir lieu en mer malgré tous les moyens et équipements sophistiqués, surtout dans les zones à haut risque et très fréquentées.
Alors qu’on lui demandait si les membres d’équipage du navire se reposaient au moment de la collision, le président-directeur général de l’Organisation iranienne des ports et de la navigation maritime a expliqué : « Les membres d’équipage ne se reposaient pas. Un second ou un troisième officier veille toujours sur la situation. Le capitaine est aussi présent dans les conditions à haut risque ».
Mohammad Rastad a ajouté que le navire chinois CF-Crystal transportait du soja. « C’est pourquoi ce navire n’a pas explosé. En plus, c’est avec sa proue que le CF-Crystal est entré en collision avec le Sanchi. La proue d’un navire est sa partie la plus solide, alors que c’est le flanc du Sanchi qui a été endommagé dans cette collision », a-t-il expliqué.
Interrogé sur la manière dont les membres d’équipage du CF-Crystal ont pu se sauver, le responsable iranien a répondu que le navire chinois s’était rapidement détaché du Sanchi et que ses membres d’équipage s’étaient jetés à l’eau avant d’être repêchés par des bateaux de pêche.