David Petraeus, ancien chef de la CIA, a affirmé que l’annulation du Plan global d’action conjoint isolerait les États-Unis plus que l’Iran, a rapporté Fars News.
« L’accord nucléaire avec l’Iran a des caractéristiques positives mais aussi des points faibles, par exemple le fait qu’il expirera un jour et que nous devons donc nous concentrer sur ce que fera l’Iran après cet accord », a précisé David Petraeus à la tribune du Royal United Services Institute for Defence and Security Studies (RUSI) du Royaume-Uni, qui est le plus ancien think tank au monde.
En ce qui concerne la Syrie, il s’est exprimé en ces termes : « Il est étonnant qu’il y ait eu des négociations entre Assad, la Russie et la Turquie sans la participation des États-Unis et la coalition internationale anti-Daech. »
En allusion à l’Irak, il a indiqué : « La lutte la plus importante en Irak n’est pas celle contre Daech mais celle pour construire un Irak unifié. La question clé est un gouvernement inclusif, un gouvernement auquel participent les représentants du peuple. »
Se référant à l’Arabie saoudite, Petraeus a déclaré : « Un grand changement a eu lieu dans la société saoudienne… ce qui est déjà une grande évolution. Un autre changement qui est en train d’y avoir lieu est le fait d’avoir opté pour une politique étrangère active. »
