Le président iranien s’est entretenu au téléphone avec son homologue français.
Ce mardi 21 novembre, le président iranien Hassan Rohani s’est entretenu au téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron.
Lors de cette conversation téléphonique, Hassan Rohani a déclaré que la République islamique d’Iran était prête à élargir ses relations avec la France sur tous les plans d’intérêt commun, régionaux et internationaux.
Le président iranien s’est ensuite attardé sur l’accord nucléaire, disant que l’application à la lettre de l’accord nucléaire serait une épreuve importante en vue d’autres coopérations à l’échelle internationale.
« Toute modification de l’accord nucléaire, que ce soit l’ajout d’une partie ou l’annulation d’une autre, aboutira à l’effondrement total de ce document », a-t-il estimé.
Hassan Rohani a considéré comme une nouvelle extrêmement heureuse pour tous les pays la libération de tous les principaux fiefs des terroristes de Daech, qui est le groupe le plus dangereux du monde.
« C’est suite à l’appel officiel des gouvernements irakien et syrien que les Iraniens sont passés à l’action pour combattre le terrorisme. Tout comme nous l’avons souligné à plusieurs reprises, l’Iran ne cherche pas à dominer le Moyen-Orient et n’opte pas pour des politiques hégémoniques. L’aventurisme des princes amateurs sont au détriment de toute la région. Nous nous opposons à tout aventurisme et à toute tentative de division et nous sommes d’avis que la France, du fait de sa position et de son indépendance d’opinion, pourra jouer un rôle constructif dans les évolutions de la région, si elle adopte une approche réaliste et impartiale », a déclaré le président Rohani.
Il a, de même, recommandé à toutes les parties régionales de ne pas se laisser instrumentaliser par Israël.
« Le Hezbollah fait partie intégrante de la nation libanaise et il jouit d’une grande popularité au Liban. Les armes dont dispose le Hezbollah n’ont que des visées défensives et elles sont destinées à défendre le Liban face aux éventuelles attaques contre ce pays », a indiqué le président Rohani.
De son côté, le président français Emmanuel Macron s’est dit pour l’essor des coopérations Téhéran-Paris dans tous les domaines d’intérêt commun, disant que toutes les parties devraient œuvrer pour le maintien de l’accord nucléaire. « La France remplit sa part de contrat », a-t-il souligné.
Selon Emmanuel Macron, « c’est en honorant l’accord nucléaire qu’on peut rétablir une ambiance de confiance ».
« Le gouvernement français fait de son mieux pour que les banques et les hommes d’affaires puissent rétablir leurs relations et coopérations avec l’Iran », a dit Emmanuel Macron.
Il a ensuite invité Hassan Rohani à prendre part à une conférence internationale sur le climat, prévue en décembre à Paris.