Pour le président français Emmanuel Macron, Daech et d’autres groupes terroristes sont à l’origine de l’insécurité prévalant dans la région et « la feuille de route » rétablira la paix en Libye.
Pour la première fois, les deux grands rivaux, le chef du gouvernement « d’union nationale », Fayez al-Sarraj, et l’homme fort de l’Est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, qui se disputent le contrôle de la Libye et qui s’étaient déjà rencontrés début mai à Abou Dhabi sans résultat, se sont engagés, mardi 25 juillet, à la Celle Saint-Cloud, près de Paris, sur une déclaration commune en dix points évoquant notamment un cessez-le-feu, et la tenue d’élections législatives et présidentielles au printemps 2018.
La solution de la crise libyenne ne peut être que politique et passe par un processus de réconciliation nationale associant tous les Libyens, affirme ce texte.
« C’est une feuille de route pour une réconciliation nationale », s’est félicité le président français, soulignant que les deux protagonistes ont « la légitimité et la capacité de réunir autour d’eux » et d’influencer la myriade de groupes et de factions agissant dans une Libye en plein chaos.
Il n’a pas manqué de préciser que si la Libye échouait à réaliser la paix, toute la région serait vaincue.
Avec Le Monde