Une réunion des experts a eu lieu ce matin, à Astana, juste avant le début du quatrième tour des négociations pour la paix en Syrie.
Lors de cette réunion, l’envoyé spécial du président russe pour la Syrie Alexandre Lavrentiev et le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour le département arabo-africain, Hossein Jaberi Ansari se sont retrouvés aujourd’hui, 3 mai, à Astana, capitale kazakh.
Selon le ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan, les participants aux pourparlers d’Astana vont examiner quatre documents qu’avait présentés la Russie. Lesdits documents prévoient la création de quatre « zones de désescalade » à Idlib, dans le nord de Homs, à Ghouta-Est et dans le sud de la Syrie.
C’est la première fois que la Russie a officiellement avancé une telle initiative alors qu’elle ne s’était pas, jusqu’ici, décidée à en parler explicitement.
Le ministère kazakh des Affaires étrangères a souligné que le gouvernement syrien et l’opposition armée respecteraient ces quatre documents, au cas où ils seraient validés par l’Iran, la Russie et la Turquie.
Juste quelques heures avant le début officiel des négociations d’Astana, l’opposition armée syrienne a suspendu sa participation à ces pourparlers, accusant l’armée syrienne d’avoir bombardé les zones que les opposants armés contrôlaient.
Cependant, le ministère kazakh des Affaires étrangères vient d'annoncer que la délégation de l'opposition participerait demain jeudi aux pourparlers.
Selon la diplomatie kazakhe, la délégation des opposants armés syriens est composée de 19 personnes, dont un représentant du groupe terroriste Ahrar al-Cham. Cette délégation est dirigée par Mohammed Allouche, le chef de Jaysh al-Islam.