Alors que certains médias ont fait état de la présence des États-Unis comme observateurs aux prochaines négociations de paix en Syrie à Astana, le ministère iranien des Affaires étrangères estime que cette invitation n’est pas « sérieuse ».
Bahram Qassemi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a déclaré que la position de l’Iran était claire dès le départ ; le sommet d’Astana doit être supervisé par l’Iran, la Russie et la Turquie. « L’entrée en matière d’autres pays dans les négociations pourrait nuire à leur qualité », a-t-il ajouté.
Le prochain sommet d’Astana aura lieu les 3 et 4 mai 2017 au Kazakhstan. Le premier tour des négociations a fait suite au cessez-le-feu d’Alep et s’est déroulé sous la surveillance des trois pays Iran-Russie-Turquie.
Ces négociations, qui réunissent représentants du gouvernement syrien et opposants autour d’une table, ont abouti à la survie du cessez-le-feu dans différentes régions en Syrie.
Mais la participation d’autres pays comme les États-Unis et l’Arabie saoudite avait été débattue à plusieurs occasions.
Bahram Qassemi est convaincu que le secret de la réussite du sommet d’Astana réside dans le nombre restreint des pays observateurs.
Cependant, l’ambassadeur des États-Unis en poste au Kazakhstan et l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, étaient présents aux précédents pourparlers de paix, à l’invitation du pays hôte, le Kazakhstan. La Jordanie pourrait bien revenir à la table du prochain sommet en tant qu’observateur.