Le ministre iranien de la Défense a pointé du doigt les États-Unis et Israël, comme étant à l’origine de l’insécurité qui pèse sur le Moyen-Orient.
À l’antenne de l’édition arabophone de la chaîne de télévision Russia Today (RT), le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Hossein Dehqan a déclaré, ce vendredi 28 avril, qu’il fallait dépolitiser le concept du terrorisme.
«Cela fait longtemps que le concept du terrorisme signifie pour l’Occident, « un phénomène qui porte atteinte à ses intérêts, partout dans le monde », mais nous, nous ne partageons pas cette idée. Pour l’Iran, la lutte dans laquelle sont engagées les nations en vue de faire valoir leurs droits à la souveraineté et à l'indépendance, s'inspire d'une notion qui est loin d'être "le terrorisme". À titre d’exemple, la nation palestinienne et les groupes palestiniens qui combattent le régime israélien incarnent, pour nous, la Résistance. Ce sont ces groupes qui essaient de faire valoir le droit historique de la nation palestinienne. Ils combattent l'occupant, l'agresseur », a déclaré le général de brigade Hossein Dehqan.
Et d’ajouter : « À présent, on constate des groupes en Irak, en Syrie et au Yémen qui luttent contre les gouvernements élus et légaux. Pour nous, ces mercenaires sont de nature terroriste et ils ne sont pas issus des nations. Comment des individus faisant partie d’une nation peuvent-ils se permettre de nuire aux intérêts de cette même nation ? »
Le ministre iranien de la Défense a ensuite rappelé que les groupes combattant actuellement les gouvernements irakien et syrien n’avaient même pas la nationalité de ces deux pays et qu'il y a beaucoup d'étrangers qui figuraient parmi eux.
« Les terroristes opérant en Irak et en Syrie sont venus d’autres pays et ils sont souvent de nationalité non syrienne », a-t-il ajouté.
Hossein Dehqan a expliqué que l’éradication des terroristes, qui menaçaient la Syrie, l’Irak et d’autres pays de l’Asie de l’Est et de l’Asie centrale, nécessitait une mobilisation internationale.
Le général Dehqan, regrettant le double standard vis-à-vis du phénomène du terrorisme, a réitéré qu’il n’était pas possible de classifier les terroristes en « mauvais » et « bons » conformément aux intérêts des États-Unis.