Les représentants de 78 pays ainsi que les responsables des organisations internationales assisteront à la sixième conférence sur la sécurité de Moscou, axée sur la lutte contre le terrorisme au Moyen-Orient.
Le quotidien russe Kommersant a écrit que quelque 700 représentants de 78 pays dont 20 ministres de la Défense avaient confirmé leur participation à la sixième conférence de Moscou, MCIS-2017, qui aura lieu les 26 et 27 avril, dans la capitale russe.
Le ministère russe de la Défense, considérant que la conférence de Moscou est aussi importante que celle de Munich, envisage se pencher sur le terrorisme au Moyen-Orient, au nord de l’Afrique et en Asie centrale ainsi que sur le bouclier anti-missile américain et la sécurité dans l’Asie et l’Océanie.
Les autorités militaires de tous les pays membres de l’OTAN et de l’Union européenne y ont été invitées et le seul pays dont le nom a été retiré de la liste des invités est l’Ukraine.
Le vice-ministre russe de la Défense, le lieutenant Alexandre Fomine a déclaré, jeudi dernier, lors d’une conférence de presse qu’outre les conseillers militaires de 78 pays et 20 ministres de la Défense, de hauts experts étrangers et des chefs des instances internationales dont le secrétaire général de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le secrétaire général de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), le secrétaire général adjoint de l’ONU, celui de la Ligue arabe ainsi que le vice-président du Comité international de la Croix Rouge (CICR) seront présents à la conférence de Moscou sur la sécurité.
Les responsables militaires russes entendent se concentrer sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme au Moyen-Orient, la sécurité de l’espace d’information, le problème du déploiement du bouclier anti-missile US à travers le monde et la sécurité de l’Asie centrale.
Cette réunion internationale intervient après les frappes balistiques des États-Unis sur la base aérienne de Shayrat, dans la province de Homs, à l’ouest de la Syrie.
La Russie a décidé de représailles, en annonçant, vendredi, la suspension de l'accord signé avec les États-Unis, sur la prévention des incidents aériens en Syrie.