Le représentant du Guide suprême de la Révolution islamique et secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran, Ali Chamkhani, a déclaré que les démarches illégales et agressives des États-Unis dans la région ne feraient que remonter le moral des terroristes.
Selon Mehr News, dans un entretien téléphonique avec son homologue russe Nikolaï Patrouchev, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran Ali Chamkhani a tenu à faire allusion à la nécessité de mettre en place une commission d’enquête internationale en vue d’éclaircir les circonstances de l’attaque chimique suspecte à Idlib et il a souligné :
« Eu égard au démantèlement, ces dernières années, des armes chimiques syriennes qui s’est effectué à l’initiative de la Russie et sous la stricte supervision de l’ONU, il est sûr et certain que cette attaque a été commise par une partie tierce dans le but de créer un prétexte pour une intervention militaire en Syrie. »
Insistant sur les effets insécurisants des mesures illégales et agressives des États-Unis dans la région, il a précisé que de tels actes ne feraient que remonter le moral des terroristes et perturber le processus de la lutte contre le terrorisme que mènent en coopération les gouvernements russe, syrien et iranien sous la houlette de l’ONU.
Évoquant les acquis remarquables de l’armée syrienne dus à la libération d’Alep et l’affaiblissement et le déclin des capacités militaires, humaines et morales des terroristes et de leurs sponsors, M. Chamkhani a dit les combats contre le courant terroriste se poursuivraient avec la coopération stratégique de l’Iran, de la Syrie, de la Russie et du front de la Résistance.
De son côté, Nikolaï Patrouchev, le secrétaire du Conseil de sécurité russe, a tenu à condamner l’agression américaine contre la Syrie, indiquant qu’elle constituait une agression flagrante contre un pays indépendant et qu'en étant aux antipodes des positions affichées par la nouvelle administration US, elle constituait en quelque sorte une aide aux terroristes.
Rappelant les fausses accusations du passé de Washington concernant l’existence d’armes de destruction massive en Irak, il a déclaré que les récentes campagnes politiques s’inscrivaient dans le cadre d’un processus visant à entraver le règlement de la crise syrienne et à intensifier les pressions sur le gouvernement de Bachar al-Assad.
