Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a rejeté sur le gouvernement d’Assad la responsabilité entière des frappes balistiques américaines sur la base aérienne de Shayrat en Syrie.
Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, le patron de l’Alliance atlantique a déclaré hier, vendredi 7 avril, que le président syrien Bachar al-Assad était responsable des tirs de missiles des États-Unis en direction de la base de Shayrat, à Homs, dans l’ouest de la Syrie.
« Le gouvernement syrien porte l’entière responsabilité des frappes américaines qui ont visé une base aérienne syrienne. Tout recours aux armes chimiques est inacceptable et ne restera pas sans réponse et ceux qui sont responsables de ces actes devront en répondre », a-t-il dit.
Pour sa part, la chef de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini, a dit vendredi que les frappes américaines contre la base aérienne de Shayrat en Syrie avaient été menées pour dissuader l’utilisation d’armes chimiques meurtrières, sans manquer de rappeler que le dialogue était la seule solution à la crise syrienne.
« Les États-Unis nous ont aussi informés que ces frappes étaient limitées et visaient à prévenir et à dissuader tout nouveau recours aux atrocités des armes chimiques », a-t-elle affirmé, citée par l’AFP.
Alors que la France et le Royaume-Uni exigent le renversement du gouvernement Assad, d’autres pays européens, dont l’Italie, l’Espagne et la Hongrie, se sont montrés plus prudents.
Donald Tusk, président du Conseil de l’Europe, Jean-Marc Ayrault, ministre français des Affaires étrangères, la diplomatie polonaise ainsi que le porte-parole du gouvernement britannique ont apporté leur soutien à l’agression américaine contre la Syrie.
Le Pentagone a annoncé hier, vendredi 7 avril, que deux navires US déployés à l’est de la Méditerranée avaient tiré 59 missiles de croisière en direction d’une base aérienne à Homs à l’ouest de la Syrie.
