Le président turc a accusé samedi 25 mars l'Iran de mener des politiques" racistes et sectaires" en Irak!
Lors d’un forum turco-britannique à Antalya, Recep Tayyeb Erdogan a accusé la République islamique d'Iran de suivre des politiques "sectaires" en Irak.
Les propos d'Erdogan interviennent alors que la Turquie a déployé ses troupes en territoires irakiens à Bachiqa au nord-est de Mossoul sans l'autorisation du gouvernement irakien et qu'elle empêche les forces irakiennes d'avancer à Tal Afar et ce, en soutient aux terroristes de Daech. Bien que Bagdad ait condamné la violation de sa souveraineté par Ankara, et qu'elle ait demandé le retrait immédiat des forces turques du sol irakien, mais la Turquie refuse de retirer ses forces. Loin d'avoir une présence militaire en Irak, l'Iran a répondu cependant à l'appel d'assistance du gouvernement irakien dès le début de sa lutte contre Daech et a soutenu logistiquement et au niveau des conseillers militaires les forces irakiennes.
Très absorbé par la campagne qu'il mène en faveur de "oui" au référendum sur la Constitution turque, Erdogan, politicien à scandale, a multiplié des attaques contre la quasi totalité des pays européens ainsi que contre ses voisins. Traitant les dirigeants européens de fascisets, il appelle désormais les "Turcs" résidant en Europe à regagner la Turquie pour venir voter en faveur d'un amendement constitutionnel qui transformera le régime parlementaire en un régime présidentiel avec en toile de fond le maintien au pouvoir d'Erdogan jusqu'en 2022.
Faisant allusion à l'attentat de Londres, Erdogan a souligné que le terrorisme ne se limitait pas aux frontières de tel ou tel pays, sans dire que son appui direct aux groupes takfiristes en Syrie a largement contribué à l'extension du terrorisme.
Il a également fait par part de l'intention de son pays d'organiser un référendum sur la poursuite du processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne après avoir organisé le référendum sur la Constitution turque.