Le président turc a implicitement accusé l'Iran d'intervenir en Irak et en Syrie.
A l'office bahreïnie de l'Institut international pour le paix (IPI), le président turc Recep Tayyip Erdogan a prononcé, lundi 13 février à Manama, un discours à propos des évolutions en cours au Moyen-Orient.
Il est revenu sur les crises sévissant en Syrie et en Irak, disant que certains voulaient la partition de la Syrie et que certains d'autres voulaient le démembrement d'Irak.
" L'Irak traverse un conflit interconfessionnel et un conflit interethnique. Il y existe aussi un nationalisme perse qui aboutit aux tendances séparatistes. Il faut y mettre fin. La Syrie connait les mêmes circonstances ", a-t-il affirmé.
Recep Tayyip Erdogan a appelé les pays arabes du golfe Persique à faire une alliance avec la Turquie afin de mettre un terme aux événements qui se produisent en Syrie.
Après avoir prononcé ce discours, le président turc a quitté Bahreïn à destination de l'Arabie saoudite.