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Erdogan complote avec Riyad contre Damas

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’armée turque en Syrie, le 24 août 2016. ©Reuters

Le président turc s’est entretenu lundi 13 février au soir avec le prince héritier saoudien à Riyad.

Arrivé lundi dans la soirée à Riyad, capitale saoudienne, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a rencontré Mohammad ben Nayef, prince héritier et ministre de l’Intérieur de l’Arabie saoudite, dans sa résidence personnelle. La rencontre, qui a eu lieu à huis clos, a duré 25 minutes, selon l’agence de presse turque Anadolu.

Le président turc avait été aussi accueilli chaleureusement par le roi Salmane ben Abdelaziz, le ministre des Affaires étrangères Adel al-Joubeir et l’émir de Riyad Faiçal ben Bandar.

Le président ruc, Recep Tayyip Erdogan (D) et Mohammad ben Nayef, prince héritier et ministre de l’Intérieur de l’Arabie saoudite (G). (Photo d’archives)

Dimanche, à la veille de cette visite, l’ambassadeur saoudien en Turquie, Walid Abdul Karim el-Khereiji, a déclaré dans une interview exclusive avec l’agence Anadolu : « Riyad et Ankara partagent des vues identiques sur diverses questions régionales, en particulier en ce qui concerne la Syrie et l’Irak ».

La semaine dernière à Ankara, lors de la première réunion d’un conseil de coordination pour renforcer les liens entre les deux pays, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Joubeir a affirmé que les positions de l’Arabie saoudite et de la Turquie sur la Syrie sont « absolument identiques ».

Lundi à Manama, capitale de Bahreïn, le président turc a appelé à l’instauration d’une « zone de sécurité » dans le nord de la Syrie.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan (G) et le roi de Bahreïn, Hamad ben Isa Al-e Khalifa (D) le 12 février 2017 à Manama. ©Anadolu 

« Cela fait maintenant six ans que la région est exposée au danger d’un terrorisme polymorphe en Syrie. Les capitales historiques arabes se sont transformées en champs de guerre par procuration entre de grands pays ; il n’y a plus aucune garantie que nous ne soyons à notre tour témoin de ce qui se passe actuellement en Irak, en Syrie et en Libye », a dit Erdogan, dans une tentative de justifier l’intervention militaire turque en Syrie.

« Nous œuvrons pour créer une zone sécurisée dans le nord de la Syrie une fois achevées les opérations à al-Bab, Manbij et Raqqa », a ajouté Erdogan, prétendant que l’opération de libération d’al-Bab touchait à sa fin et que les troupes turques se rendraient ensuite à Manbij et à Raqqa pour les libérer de terroristes. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV