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L’Iran n’accepte aucune condition dégradante dans les négociations avec les États-Unis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien, Massoud Pezeshkian. (Photo via president.ir)

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a déclaré que la République islamique n'accepterait aucune « condition dégradante » dans les négociations avec les États-Unis. Il a mis en garde contre les tentatives américaines visant à affaiblir la puissance militaire de l’Iran et à affaiblir le pays face au régime israélien.

S’exprimant mercredi 17 décembre, lors d’une réunion avec de hautes personnalités iraniennes et des membres de l’élite politique, M. Pezeshkian a indiqué que les ennemis cherchaient à « anéantir tous les éléments de la puissance iranienne et à affaiblir le pays face au régime sioniste ».

« Nous aspirons à la paix, mais nous n’accepterons pas l’intimidation », a-t-il martelé.

« L’Iran était engagé dans les négociations avec les États-Unis et a déployé ses efforts pour parvenir à un accord », a-t-il indiqué en évoquant que Washington avait pourtant interrompu le processus et déclenché la guerre.

« Actuellement, ils veulent imposer des conditions dégradantes pour la poursuite des négociations, ce que je refuse d’accepter, et nous ne nous soumettrons ni à l’humiliation ni aux tentatives d’affaiblir le pays », a insisté M. Pezeshkian.

Il a réitéré l’engagement de l’Iran au dialogue et au principe de non-production d’armes nucléaires, soulignant que Téhéran est prêt à toute vérification.

Les États-Unis ont imposé des conditions strictes à la reprise des négociations avec l’Iran, exigeant un enrichissement d’uranium très limité et des restrictions sur le programme balistique iranien. Téhéran a rejeté ces conditions, les qualifiant d’atteintes inacceptables à sa souveraineté.

Avant les frappes aériennes menées par l’alliance américano-israélienne à la mi-juin contre l’Iran et ses installations nucléaires, cinq tours de négociations avaient été organisés en vue de remplacer l’accord nucléaire de 2015, Plan global d’action commun (PGAC).

Les États-Unis et leurs alliés européens ont maintes fois exigé que tout futur accord inclue non seulement les activités nucléaires iraniennes, mais aussi le programme de missiles balistiques.

Téhéran a systématiquement rejeté cette demande, insistant sur le caractère non négociable de ses capacités militaires.

Le 28 août, la troïka européenne (France, Allemagne et Royaume-Uni) a activé le mécanisme dit de « snapback », compliquant davantage les efforts diplomatiques déployés pour apaiser les tensions.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV