Un missile tiré depuis le Yémen en direction de Tel-Aviv, en Palestine occupée, provoque un chaos dans la ville et une bousculade dangereuse.
Le missile a déclenché mardi des sirènes d'alerte dans plusieurs zones du centre des territoires occupés, selon le Commandement du Front intérieur de l'armée du régime sioniste.
Les services ambulanciers israéliens ont déclaré qu'au moins moins 20 personnes avaient été blessées lors d'une bousculade provoquée par l'encombrement des rues de Tel-Aviv par des colons cherchant à se mettre à l'abri.
L'armée israélienne a prétendu avoir « intercepté » le missile avant qu'il n'entre dans le ciel des territoires occupés. L'armée israélienne recourt presque systématiquement à ces allégations pour camoufler la faillite de ses systèmes de défense aériens. Cependant les forces armées yéménites ont confirmé avoir frappé des cibles israéliennes.
Les combattants yéménites ont considérablement intensifié leurs frappes pro-palestiniennes contre les territoires occupés et d’autres cibles israéliennes en riposte à la guerre génocidaire de l’entité sioniste contre la bande de Gaza qui a été déclenchée en octobre 2023.
L’attaque militaire barbare de l’armée israélienne a déjà coûté la vie à plus de 45 300 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants.
Les combattants yéménites ont intensifié ces dernières semaines leurs attaques contre Tel-Aviv, poumon économique du régime israélien. Ils ont confirmé à plusieurs reprises que leurs missiles balistiques et hypersoniques tirés sur la Palestine occupée avaient touché précisément leurs cibles.
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« Déclaration de guerre »
Le régime sioniste et les États-Unis, leur allié le plus proche et le plus fidèle, ont mené de nombreuses attaques aériennes contre le Yémen afin de mettre un terme à ces opérations pro-palestiniennes. En contrepartie, les combattants yéménites ne sont pas restés les bras croisés et ont mené des attaques de représailles contre les moyens militaires américains déployés au large des côtes yéménites.
Washington a déjà installé le porte-avions USS Harry S. Truman (CVN 75) en mer Rouge pour empêcher les opérations des combattants yéménites.
Plus tôt, Mohammed Ali al-Houthi, membre du Conseil politique du mouvement de résistance populaire yéménite Ansarallah, avait averti que le maintien de ce porte-avions dans les eaux de la région équivalait à une « déclaration de guerre ».
« La présence du porte-avions américain dans la région véhicule le message de guerre, de menace et de militarisation de la mer Rouge», a-t-il rétorqué.