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L'Iran rejette catégoriquement les allégations de complot d'assassinat visant Trump

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï. ©Mfa.ir

L’Iran a catégoriquement démenti ce samedi 9 novembre les allégations « sans fondement » d’une tentative d’assassinat sur le sol américain visant le président républicain élu Donald Trump, quelques semaines avant l’élection du 5 novembre.

Dans une déclaration faite samedi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a balayé d’un revers de main ces allégations en les qualifiant de « totalement infondées », un jour après que le département américain de la justice a dévoilé des accusations criminelles qui incluent des détails sur un complot prétendument soutenu par l’Iran pour tuer Trump avant l’élection de mardi.

Une plainte pénale déposée devant un tribunal fédéral de New York allègue qu’un responsable anonyme du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a demandé à un contact d’élaborer un plan visant à surveiller et finalement tuer Trump.

Baghaï a déclaré que la répétition de telles allégations à ce stade est « une conspiration malveillante des cercles sionistes et anti-iraniens visant à compliquer davantage les problèmes entre les États-Unis et l’Iran ».

Cette annonce intervient après que Donald Trump a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle mercredi. Le 13 juillet, Donald Trump avait survécu à une tentative d’assassinat, son oreille n’étant que légèrement blessée.

En août, l’Iran a démenti avoir un quelconque lien avec un Pakistanais qui aurait été arrêté aux États-Unis et accusé d’être à l’origine d’un complot déjoué visant à assassiner des hommes politiques américains.

Les États-Unis, sous la présidence de Trump, se sont retirés unilatéralement en 2018 d’un accord nucléaire signé en 2015 avec l’Iran et ont imposé une série de sanctions strictes à la République islamique.

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Trump a également reconnu avoir ordonné l’assassinat du commandant antiterroriste iranien, le général du Corps d’armée Qassem Soleimani, lors d’une frappe de drone américain près de l’aéroport de Bagdad, le 3 janvier 2020.

Baghaï a souligné que la République islamique d’Iran utiliserait « tous les moyens légitimes et légaux aux niveaux national et international pour restaurer les droits de la nation iranienne ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV