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Guerre éventuelle au Liban : les groupes de résistance régionaux se disent prêts à rejoindre le Hezbollah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le défilé des forces armées yéménites, septembre 2022. (Photo via Al-Mayadeen)

Les groupes de résistance d’Asie de l’Ouest ont exprimé leur volonté de combattre aux côtés du mouvement de Résistance islamique du Liban, Hezbollah, en cas de guerre israélienne contre le pays.

Les groupes de l'Axe de la Résistance ont fait cette annonce alors que les tensions accrues à la frontière libanaise avec les territoires occupés ont fait craindre un conflit plus large dans la région.

« Nous nous battrons aux côtés du Hezbollah si une guerre totale éclate », a déclaré à l'Associated Press un responsable d'un groupe antiterroriste en Irak.

Le responsable, ainsi qu'un autre irakien, ont déclaré que certains conseillers militaires irakiens étaient déjà au Liban.

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Par ailleurs, un responsable d'un groupe libanais a déclaré que des combattants des Forces de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi), de Fatemiyoun en Afghanistan, de Zainebiyoun au Pakistan et d'Ansarallah au Yémen pourraient venir au Liban pour prendre part à une guerre avec Israël.

Le Hezbollah et Israël échangent des tirs meurtriers depuis début octobre, peu après que le régime a lancé une agression génocidaire contre la bande de Gaza à la suite d'une opération surprise du groupe de résistance palestinien Hamas.

Le Hezbollah s'est engagé à poursuivre ses attaques de représailles tant que le régime de Tel-Aviv poursuivra sa guerre à Gaza, qui a jusqu'à présent tué au moins 37 598 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé 86 032 autres.

Les responsables du Hezbollah ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils ne voulaient pas d’une guerre avec Israël, mais que si cela se produisait, ils seraient prêts.

Mardi, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a mis en garde contre une « guerre totale » avec le Hezbollah après que celui-ci a révélé la vulnérabilité d'Israël, en publiant une vidéo capturée par un drone des endroits stratégiques dans la partie nord des terres occupées, y compris des ports maritimes et aériens dans la ville de Haïfa.

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Le lendemain, le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré que des responsables de la Résistance d'Iran, d'Irak, de Syrie, du Yémen et d'autres pays avaient proposé d'envoyer des dizaines de milliers de combattants pour aider le Hezbollah si Israël envahissait le Liban.

Le Hezbollah compte déjà plus de 100 000 combattants.

Par ailleurs, Qassim Qassir, un expert du Hezbollah, a déclaré que les combats actuels reposent principalement sur la haute technologie et non sur les combattants.

Eran Etzion, ancien responsable de la planification politique du ministère israélien des Affaires étrangères, a déclaré qu’il existe « une forte probabilité » d’une « guerre sur plusieurs fronts ».

Il a noté qu'il pourrait y avoir une intervention des combattants yéménites et irakiens et un « afflux massif » de combattants d'Afghanistan et du Pakistan vers le Liban et dans les zones situées à la frontière syrienne avec les territoires occupés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV