Le ministre iranien de l’Intérieur a déclaré que « la bonne concurrence qui s’est formée entre les candidats à l’élection présidentielle promet une forte participation aux urnes », et que « nous assisterons à un magnifique référendum le 28 juin avec une large participation populaire ».
Ahmad Vahidi a déclaré le samedi 22 juin lors d’un voyage d’une journée dans la province d’Ardabil : « Le processus de travail exécutif de la 14ème édition de l’élection présidentielle s’est bien déroulée, et les gouverneurs, les préfets et toutes les personnes chargées de la protection du scrutin ainsi que le ministère de la Communication et des Technologies de l’Information, qui est chargé d’assurer la sécurité des communications, la radiotélévision (IRIB) et d’autres appareils, remplissent leurs missions et sont bien préparés. »
Le ministre de l’Intérieur a ajouté que « les choses évoluent dans le bon sens et que les candidats présentent leurs plans au peuple lors de réunions télévisées et de déplacements en province ; les prévisions nécessaires ont été établies pour des élections saines et sûres ».
Vahidi a souligné que les candidats et leurs supporters devaient tenir compte des critères légaux lors des débats télévisés et s’abstenir de se nuire mutuellement.
« Les campagnes électorales se terminent aux dernières heures du mercredi 26 juin ; jeudi, les campagnes seront interdites, et vendredi, on assistera à la présence du peuple aux urnes », a-t-il précisé.
A moins d’une semaine de l’élection présidentielle anticipée du 28 juin, les électeurs évaluent leurs options pour élire le candidat le plus efficace.
Selon les dernières intentions de vote, Saïd Jalili, un homme politique chevronné qui a précédemment occupé le poste de chef de l’organisme de sécurité du pays et de négociateur en chef du nucléaire, a devancé les autres prétendants.
Publié ce vendredi 21 juin, le sondage d’opinion, une enquête de terrain pré-électorale basée sur des entretiens et menée par des agences de sondage indépendantes, montre Jalili dans une position dominante sur les autres candidats à la présidentielle. Cependant, comme le révèlent les chiffres, la course pourrait être serrée entre Jalili, le président du Parlement Mohammad Baqer Qalibaf et le député Masoud Pezeshkian ; ce qui pourrait conduire à un second tour de scrutin.
Dans la deuxième partie de l’enquête, qui comprend à la fois les personnes interrogées qui voteraient certainement et probablement à l’élection présidentielle du 28 juin, Pezeshkian se positionne actuellement devant Jalili et Qalibaf.
L’enquête, menée les 18, 19 et 20 juin, a inclus des sondés de Téhéran, de diverses autres provinces, de capitales provinciales et de villages sélectionnés. Tous les participants à l’enquête préélectorale la plus prestigieuse étaient âgés de plus de 18 ans.