Par l’équipe du site Press TV
A une semaine de l'élection présidentielle anticipée du 28 juin en République islamique d'Iran, les électeurs évaluent leurs options pour élire le candidat le plus efficace.
Selon les dernières intentions de vote, Saeed Jalili, un homme politique chevronné qui a précédemment occupé le poste de chef de l'organisme de sécurité du pays et de négociateur en chef du nucléaire, a devancé les autres prétendants.
Publié ce vendredi 21 juin, le sondage d'opinion, une enquête de terrain pré-électorale basée sur des entretiens et menée par des agences de sondage indépendantes, montre Jalili dans une position dominante sur les autres candidats à la présidentielle.
Cependant, comme le révèlent les chiffres, la course pourrait être serrée entre Jalili, le président du parlement Mohammad Baqer Qalibaf et le législateur, Masoud Pezeshkian ; ce qui pourrait conduire à un second tour de scrutin.
Dans la deuxième partie de l'enquête, qui comprend à la fois les personnes interrogées qui voteraient certainement et probablement à l'élection présidentielle du 28 juin, Pezeshkian se positionne actuellement devant Jalili et Qalibaf.
L'enquête, menée les 18, 19 et 20 juin, a inclus des sondés de Téhéran, de diverses autres provinces, de capitales provinciales et de villages sélectionnés.
Tous les participants à l'enquête préélectorale la plus prestigieuse étaient âgés de plus de 18 ans.
Partie 1 : Ceux qui iront voter le jour J:
Dans la première partie de l'enquête, comprenant ceux qui ont déclaré qu'ils voteront lors de l'élection présidentielle du 28 juin, 22,5% ont indiqué qu'ils voteront pour Jalili.
Qalibaf, double président du Parlement et législateur chevronné, est le prochain choix favori, avec 19,5% des personnes interrogées qui ont déclaré qu'elles voteraient certainement pour lui.
Pezeshkian suit de près Qalibaf, avec 19,4% soutenant le parlementaire de la ville de Tabriz situé dans le nord-ouest de l'Iran.
Amir-Hossein Qazizadeh Hashemi, ancien député et actuel directeur de la Fondation pour les martyrs et les anciens combattants, suit avec 2,7% des sondés enclins à voter pour lui.
Alireza Zakani, maire de Téhéran et ancien député, est le prochain sur la liste, avec 2,2% des personnes interrogées déclarant qu'elles voteront pour lui.
Mostafa Pourmohammadi, l'ancien ministre de l'Intérieur et de la Justice, figure en bas de liste, avec seulement 0,9% des personnes interrogées favorables à sa candidature.
Selon l'enquête, 1,4% des sondés ont déclaré qu'elles voteraient pour l'un des candidats, sans préciser lequel.
0,7% des personnes interrogées ont affirmé qu'elles voteraient blanc.
28,4% étaient encore indécis quant à leur choix, malgré leur intention de bien voter le jour J.
Partie 2 : Les personnes encore indécises
Dans la deuxième partie de l'enquête, comprenant ceux qui ont déclaré qu'ils n’étaient pas encore décidés d’aller voter le jour J, Pezeshkian est apparu comme le favori incontesté ; 22,5% des personnes interrogées le préférant aux autres.
Jalili suit avec 19,2% ; ce qui présage d’une course serrée entre ces deux piliers politiques venant en outre de camps politiques différents.
Qalibaf vient ensuite, avec 18,5% des sondés en sa faveur.
Le soutien à Qazizadeh Hashemi parmi les personnes interrogées n'a pas vu de grande différence par rapport à la première enquête, avec 2,8% le soutenant.
Zakani suit avec 2,2% des personnes interrogées enclines à voter pour lui et, Pourmohammadi se retrouve à nouveau en bas du classement avec 0,9% de soutien.
Dans cette enquête, 1 % des personnes interrogées ont indiqué qu'elles voteraient blanc ; ce qui signifie qu'elles ne voteraient pour aucun des six candidats en lice.
Au total, 28,9% des personnes étaient encore indécises quant à leur choix, 1,7% ayant déclaré qu'elles voteraient pour l'un des candidats et 2,3% n'ayant pas répondu.
Les six candidats en lice au poste le plus élevé de l'exécutif de la République islamique, approuvés par l'organe suprême de surveillance des élections du pays, sont actuellement en campagne.
Le vote aura lieu le 28 juin à la fois dans le pays et dans les bureaux de vote désignés dans divers pays pour les Iraniens vivant à l’étranger.
Lors de l'enquête précédente, menée les 11, 12 et 13 juin, Qalibaf était en avance sur les autres concurrents.
Dans la dernière enquête, Jalili et Pezeshkian ont réalisé des progrès significatifs.