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Le CGRI chasse ses ennemis alors que les États-Unis, moralement en faillite, s'en prennent au monde musulman (G. Salami)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le commandant en chef du CGRI. (Archives)

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que les États-Unis affrontaient le monde musulman dans son ensemble, soulignant que la mission principale de la Force Qods du CGRI est de combattre les ennemis à l’est de la Méditerranée et d’étendre le front de bataille jusqu’à ce que les ennemis soient épuisés.

Mardi 7 mai 2024, le général de division Hossein Salami a déclaré : « Les États-Unis ont attaqué l’ensemble du monde musulman. Ils cherchent à dominer tous les musulmans, à détourner leur identité culturelle et à s’emparer de leurs richesses. Tous les musulmans sont donc dans le même bateau. Si l’ennemi parvient à s’infiltrer dans un État musulman, il fera de même avec les autres. Par conséquent, la voie permettant aux agresseurs de faire développer leur domination doit être bloquée. »

Il s’exprimait lors d’une cérémonie à Téhéran en commémoration des conseillers du CGRI assassinés lors d’une attaque israélienne contre la section consulaire de l’ambassade d’Iran en Syrie le 1er avril.

Le général Salami a ajouté que la Force Qods du CGRI a vaincu l’ennemi dans les parties orientales de la mer Méditerranée et qu’elle étend le front afin que les ennemis s’épuisent.

De ce fait, a-t-il déclaré : « Nous protégeons la sécurité nationale de notre propre pays ainsi que la sécurité et la dignité des autres musulmans. »

Le général Salami a indiqué : « Les terres musulmanes devraient être un champ de bataille contre les agresseurs, car nous sommes confrontés à un ennemi commun, avons un destin commun et partageons des causes communes. Nous ne pouvons pas vivre séparés les uns des autres. »

Le commandant en chef du CGRI a en outre noté que les ennemis touchent à leur fin, soulignant que l’opération Tempête d’Al-Aqsa a poussé Israël au bord de la « mort cérébrale », a révélé sa vulnérabilité et a démontré que le régime de Tel-Aviv est si fragile.

« Les régimes les plus odieux sur terre sont Israël et les États-Unis qui le soutiennent. Grâce au soutien militaire et politique américain et à la respiration artificielle de l’Occident, Israël a pu prolonger son existence qui touche à sa fin », a souligné le haut commandant.

Le commandant en chef du CGRI a également averti que le déploiement de forces par des puissances arrogantes extrarégionales, notamment les États-Unis, dans le monde musulman n’entraînerait rien d’autre que des ravages, de la pauvreté et des massacres.

Il a ensuite décrit l’opération surprise d’envergure, Tempête d’Al-Aqsa, lancée par des groupes de résistance palestiniens basés à Gaza le 7 octobre, comme une preuve de l’échec total des services de renseignement israéliens.

Selon lui, les vastes frappes de missiles et de drones lancées par le CGRI aux premières heures du 14 avril sur les territoires occupés par Israël, baptisées opération Vraie Promesse, ont porté un coup dur à Israël et ont montré l’incapacité des systèmes antimissiles que les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et même certains États arabes ont déployés dans la région de l’Asie de l’Ouest.

« Nous nous approchons de la fin de la vie politique du régime. La géographie politique américaine a décliné dans le monde et l’Amérique est moralement en faillite partout dans le monde. Les États-Unis tentent à tort de se présenter comme les défenseurs des droits de l’homme, de la démocratie et de la prospérité. Mais les États-Unis sont pris dans une spirale descendante depuis des années », a fait noter le commandant.

L’opération Vraie Promesse a infligé des dégâts aux bases militaires israéliennes dans les territoires occupés.

Ces frappes de représailles ont eu lieu après l’attaque israélienne du 1er avril contre la section consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas.

La frappe aérienne a tué deux conseillers militaires iraniens de haut rang en mission en Syrie ainsi que cinq des officiers qui les accompagnaient.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV