Un haut commandant militaire iranien a divulgué de nouveaux détails sur les frappes de représailles de l'Iran contre les territoires occupés par Israël le mois dernier, affirmant que 240 avions de combat de l'OTAN avaient été dépêchés pour protéger le régime israélien.
Le général de division Gholam-Ali Rashid, commandant du quartier général central de Khatam al-Anbiya a donné de nouveaux détails sur l’opération Vraie Promesse du CGRI contre Israël, dans une interview accordée au journal persan Iran, publiée le dimanche 5 mai, précisant que 240 avions de combat de l'OTAN avaient été dépêchés pour protéger le régime israélien face aux missiles et drones iraniens.
Dans le cadre d'une attaque sur plusieurs fronts, baptisée opération « Vraie Promesse », les forces armées iraniennes ont lancé le 13 avril des dizaines de drones et de missiles sur les territoires occupés en réponse à l'agression du régime contre les locaux diplomatiques iraniens à Damas, la capitale syrienne.
Les frappes aériennes israéliennes sur le complexe de l'ambassade d'Iran à Damas ont tué deux généraux de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de brigade Mohammad Reza Zahedi et le général Mohammad Hadi Haji Rahimi, ainsi que cinq officiers qui les accompagnaient.
Le général Rashid a déclaré que l'opération Vraie Promesse de l'Iran avait mis au grand jour la vulnérabilité d'Israël, en dépassant la prétendue et illusoire dissuasion du régime sioniste que ce dernier pensait en plus éternel grâce à l’aide des États-Unis et l'OTAN.
Le haut commandant a déclaré que les États-Unis, soutenus par les grandes puissances de cette alliance militaire transatlantique que sont le Royaume-Uni et la France ainsi qu’avec l’aide de certains pays de la région, avaient créé plusieurs niveaux de défense contre la puissance offensive des missiles et des drones iraniens pour protéger Israël : « Cependant, les puissants missiles iraniens ont traversé les boucliers antimissiles et ont écrasé les deux centres militaires israéliens de Navatim et Shalakhim ». Le commandant a affirmé aussi que le régime israélien n'avait pas osé montrer au monde des photos des deux bases militaires ciblées.
« Si les Américains, les Britanniques, les Français et le CENTCOM ne s'étaient pas précipités au secours du régime israélien, 80 % des projectiles iraniens auraient pilonné les bases militaires du régime sioniste. »
Le commandant du quartier général central de Khatam al-Anbiya a décrit l'opération Vraie Promesse comme une défaite pour la prétendue dissuasion d'Israël et a déclaré que la division aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), chargée de mener les frappes de représailles, n'en avait utilisé qu'une partie limitée de sa puissance offensive.
« L'opération a été menée par une unité de la division aérospatiale du CGRI et cette seule unité n'a utilisé que 20 % de sa puissance offensive », a précisé le général de division Rashid.
« Au contraire, les États-Unis, l'OTAN, le CENTCOM et le régime sioniste, avec 240 avions de combat et de nombreux systèmes anti-missiles stationnés sur des navires de guerre américains en Méditerranée et en mer Rouge aux côtés des systèmes anti-missiles du régime sioniste, ont tout fait pour se défendre. »
Le commandant du quartier général central de Khatam al-Anbiya a précisé pour conclure que l’unité de la division aérospatiale du CGRI était pourtant prête à libérer les 80 % restants de sa puissance offensive et à lancer une nouvelle vague de frappes sur ordre.
Lire aussi: L'Iran a le droit de répondre à tout acte d'agression de la part d'Israël
Le haut commandant du CGRI a également souligné que les gouvernements américain et occidental étaient des partenaires indéfectibles du régime sioniste dans ses crimes commis contre les Palestiniens.
L'agression du régime israélien contre les installations diplomatiques iraniennes en Syrie a suscité une large condamnation de la part de la communauté internationale, la mission permanente de l'Iran auprès des Nations Unies déclarant dans un communiqué que la réponse de Téhéran à l'agression israélienne était une « défense légitime » dans le cadre de la Charte des Nations Unies.