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Iran: les violences policières contre les manifestations étudiantes pro-palestiniennes révèlent l’hypocrisie américaine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La police affronte des manifestants pro-palestiniens dans un campement sur le campus de l'UCLA, le jeudi 2 mai 2024, à Los Angeles. ©AP

Évoquant la répression des manifestations pro-palestiniennes aux États-Unis, Nasser Kanaani, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a affirmé que le masque de l'hypocrisie était tombé du visage des « faux défenseurs de la liberté d'expression et des droits de l'homme ».

Dans un message publié, le vendredi 3 mai, sur son compte X, Kanaani a souligné que le gouvernement américain avait falsifié la vérité sur le terrain en interprétant la colère des étudiants et du personnel universitaire comme un acte d'« antisémitisme ».

Les États-Unis ont eu recours à la violence et ont cherché à justifier la répression des rassemblements pacifiques des étudiants pro-palestiniens, mais toutes leurs tentatives n'enlèveront rien à l'indécence de leurs actions, a-t-il affirmé.

« Un nombre important de juifs et d'étudiants juifs ont exprimé leur dégoût face aux crimes haineux du régime sioniste et au soutien honteux du gouvernement américain », a-t-il dénoncé.

Des manifestants se sont rassemblés sur au moins 30 campus universitaires américains depuis le mois dernier, érigeant souvent des camps de tentes pour protester contre le génocide palestinien dans la bande de Gaza. Les campus universitaires de l’Australie, du Canada, de la France, d’Italie et du Royaume-Uni ont également été le théâtre de manifestations pro-palestiniennes.

Aux États-Unis, des centaines d’agents casqués ont envahi le site d’une manifestation pro-palestinienne à l’Université de Californie à Los Angeles, tirant des grenades assourdissantes, arrêtant des manifestants et démantelant leur campement.

A lire: États-Unis: la police a recours aux gaz lacrymogènes et aux balles en caoutchouc dans les campus universitaires

La police américaine a arrêté environ 2 200 personnes lors de manifestations pro-palestiniennes sur les campus universitaires à travers le pays ces dernières semaines, a rapporté l'Associated Press.

Les étudiants appellent à la fin de la guerre génocidaire menée par Israël contre Gaza et exigent que les écoles se désinvestissent des entreprises qui soutiennent le régime israélien.

Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre après que le Mouvement de résistance islamique, Hamas a mené l'opération surprise la Tempête d’al-Aqsa contre l'entité occupante en réponse à des décennies d'exactions contre les Palestiniens.

Selon un dernier bilan, le régime de Tel-Aviv a massacré au moins 34 622 Palestiniens et en a blessé 77 867 autres.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV