Aux États-Unis, plus de 2 000 personnes ont été interpellées suite aux rassemblements en soutien à la Palestine dans les universités.
La police américaine a procédé à l'arrestations de plus de 2 000 personnes depuis le lancement du mouvement étudiant pro-palestinien contre Israël, a rapporté Associated Press, vendredi 3 mai.
Ceci étant, le campus de UCLA en Californie était le théâtre d'intenses affrontements entre les forces anti-émeutes et les protestataires au cours des dernières 24 heures, ajoute AP.
Faisant état de l'arrestation d'au moins 200 personnes, la police de Californie a fait usage de grenades assourdissantes pour disperser des centaines de protestataires qui avaient formé une chaîne humaine et refusaient de quitter le campus de l'université.
Ce recours à des moyens extrêmes pour réprimer la mobilisation des universitaires et leurs manifestations pacifiques met largement en cause les revendications prétentieuses des États-Unis en tant que grand donneur de leçons de liberté d’expression.
Sans dire le moindre mot sur les crimes commis par Israël dans la bande de Gaza qui sont à l'origine du mouvement étudiant aux États-Unis, le président américain y a réagi en mettant en avant le droit de manifester mais sans violence et la haine.
« Je comprends que le peuple [américain] a des sentiments forts et les convictions profondes, mais cela [ce problème] doit être réglé dans le cadre de la loi, sans recours à la violence, à la destruction et à la haine », a-t-il déclaré.
Accusant les protestataires contre la guerre à Gaza d'être source de crainte, il a ajouté que l’ « Amérique n’est pas un pays sans loi ».