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Les agences humanitaires internationales condamnent la guerre israélienne contre Gaza qui a tué plus de 13 000 enfants

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des enfants se tiennent au milieu des décombres des bâtiments détruits lors des frappes israéliennes sur Deir el-Balah dans le centre de Gaza, le 2 mars 2024. ©AFP

Les Nations Unies et d'autres organisations humanitaires internationales ont dénoncé le 7 avril le bilan dévastateur de six mois de guerre israélienne à Gaza, avertissant que la situation à Gaza était devenue « plus que catastrophique ».

Le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré dans un message sur X que le 7 octobre « ne justifie pas les horribles bombardements, le siège et la démolition du système de santé en cours par Israël à Gaza, tuant, blessant et affamant des centaines de milliers de civils, y compris des travailleurs humanitaires ».

« Des milliers de morts et blessés chez les enfants à Gaza resteront une tache sur l'humanité toute entière. Cette attaque contre les générations présentes et futures doit cesser », a-t-il ajouté.

« Le déni des besoins fondamentaux - nourriture, carburant, assainissement, abri, sécurité et soins de santé - est inhumain et intolérable », a souligné Ghebreyesus sur X.

Tedros a souligné que plus de 70% des personnes tuées à Gaza étaient des femmes et des enfants. « Nous exhortons toutes les parties à faire taire leurs armes. Nous appelons à la paix. Maintenant. »

Selon l'OMS, sur les 36 principaux hôpitaux de Gaza, seuls 10 sont encore partiellement fonctionnels.

De même, le chef de l'agence des Nations Unies d'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré sur X que « l'enfer à Gaza s'approfondit de jour en jour ».

« Toutes les lignes - y compris les lignes rouges - ont été franchies. Cette guerre est encore aggravée par les technologies utilisées à mauvais escient par les humains pour nuire en masse à d'autres humains », a-t-il souligné.

« La situation est aggravée par la famine née du siège imposé par Israël, on pourrait penser que cela date d'une autre époque. En conséquence, une famine provoquée par l'homme dévore les corps des bébés et des jeunes enfants », a ajouté Lazzarini.

Le 6 avril, la chef de l'UNICEF, Catherine Russell, a publié sur X que plus de 13 000 enfants ont été tués.

« Maisons, écoles et hôpitaux sont en ruine. Enseignants, médecins et humanitaires tués. La famine est imminente », a-t-elle averti.

Le secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, a souligné le 6 avril qu'il fallait « rendre des comptes pour cette trahison de l'humanité ».

« Pour la population de Gaza, les six derniers mois de guerre ont apporté la mort, la dévastation et maintenant la perspective immédiate d'une famine honteuse provoquée par l'homme », a-t-il souligné.

Par ailleurs, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a souligné que « six mois constituent une étape terrible », avertissant que « l'humanité a été pratiquement abandonnée » face à la gravité de la guerre contre Gaza. 

Le secrétaire général de la FICR, Jagan Chapagain, a qualifié la situation de « plus que catastrophique » et a averti que « des millions de vies sont menacées de faim ».

Chapagain a annoncé le 7 avril qu'un autre employé du Croissant-Rouge palestinien (PRCS) a été tué à Gaza.

Le corps de Mohammad Maher Khalil Abed a été retrouvé le 7 avril, mais il a été tué lors de l'évacuation de l'hôpital Al-Amal, dans la ville méridionale de Khan Younès, le 24 mars, a-t-il indiqué sur X.

Seize membres du personnel et volontaires du PRCS ont été tués depuis le 7 octobre, a indiqué Chapagain.

Pour sa part, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), garant des Conventions de Genève, a déclaré qu'« un flux constant d'aide humanitaire » vers Gaza est nécessaire, mais que ce n'est « qu'une partie de la solution ».

« Les deux parties doivent mener leurs opérations militaires de manière à épargner les civils pris au milieu », a-t-il déclaré sur X.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV