TV

Les pourparlers pour une trêve à Gaza vont reprendre en Égypte après la demande de cessez-le-feu de l’ONU

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un enfant palestinien déplacé fait voler un cerf-volant près de la frontière avec l'Égypte à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 mars 2024. ©AFP

L’Égypte est sur le point d’accueillir une nouvelle série de pourparlers indirects entre des représentants du régime israélien et du mouvement de résistance palestinien Hamas, visant à parvenir à une trêve à Gaza quelques jours seulement après l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat.

Les ministres des Affaires étrangères égyptien, jordanien et français se sont réunis samedi au Caire, où ils ont lancé un appel commun en faveur d’un cessez-le-feu urgent et permanent à Gaza.

Un responsable israélien a déclaré à l’agence de presse Reuters qu’Israël enverrait une délégation aux pourparlers du Caire dimanche. Un responsable du Hamas a toutefois déclaré à Reuters que le groupe attendrait d’abord d’entendre les médiateurs du Caire sur l’issue de leurs négociations avec Israël.

S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe au Caire, le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné a dit que son gouvernement présenterait un projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU établissant un règlement « politique » de la guerre. Selon le ministre français des Affaires étrangères, le texte inclurait « tous les critères » pour une soi-disant solution à deux États.

Il a en outre averti que « la tragédie qui sévit à Gaza ne sert pas la sécurité du régime israélien et des colons juifs » illégaux.

Parallèlement, le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a appelé à tenir Israël pour responsable de la catastrophe à Gaza qui persiste malgré la condamnation mondiale.

« Si Israël défie le monde entier, alors le monde doit prendre des mesures drastiques pour mettre fin à cette folie, aux meurtres et à la destruction », a-t-il affirmé.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a pour sa part déclaré que Gaza « n’est plus en mesure de supporter davantage de souffrances », tout en appelant Israël à ouvrir ses points de passage terrestres pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire.

Le Hamas cherche un accord visant la fin de la guerre et le retrait complet des forces israéliennes de l’enclave palestinienne. Israël a cependant exclu cette possibilité, affirmant que même si les combats étaient temporairement interrompus, la guerre ne prendrait fin que lorsque le Hamas serait vaincu.

Israël a présenté des plans pour une invasion terrestre à Rafah, dans le sud de Gaza, qui pourrait entraîner l’évacuation d’environ 1,5 million de Palestiniens qui cherchent actuellement refuge dans la ville.

La communauté internationale a exprimé son inquiétude quant à ce projet redoutant une situation humanitaire encore plus désastreuse.

La guerre a été déclenchée par le régime d'occupation israélien à la suite d’une opération sans précédent menée depuis la bande de Gaza par le Hamas le 7 octobre 2023 contre les territoires occupés de la Palestine, en représailles à des décennies d’exactions à l’encontre du peuple palestinien. 

Cependant, après plus de six mois d’offensive, le régime de Tel-Aviv n’a toujours pas réussi à atteindre ses objectifs déclarés à savoir « décimer le Hamas » et libérer les captifs israéliens.

Selon un dernier bilan, au moins 32 782 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués et 75 190 autres blessés depuis le début des attaques israéliennes.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV