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Ansarallah du Yémen : le régime sioniste glisse sur la pente raide à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le chef d'Ansarallah Abdul-Malik al-Houthi lors d'un discours, le 28 mars 2024. (Photo via Al Mayadeen)

Le leader du mouvement de résistance yéménite, Ansarallah, Sayyid Abdul-Malik Badreddine al-Houthi, a prononcé jeudi son discours hebdomadaire en préparation aux marches et rassemblements de solidarité qui ont lieu chaque vendredi, dans lequel il a réitéré une fois de plus le soutien de son pays à la cause palestinienne.

Sayyid Abdul Malik al-Houthi a abordé les derniers développements et mises à jour de la guerre génocidaire menée par le régime d'occupation israélien et les États-Unis dans la bande de Gaza, soulignant qu'Israël « commettait de sang-froid toutes sortes de crimes à Gaza ». 

« La tragédie s'aggrave et les crimes deviennent plus brutaux, et ce qui se passe à Gaza est une honte pour l'humanité et un avertissement pour tout le monde sur les dangers de l'entité sioniste et de la sauvage tendance colonialiste américaine », a souligné al-Houthi.

« Ne vous réjouissez pas, car vos crimes vous entraîneront plus rapidement que vous le croyez vers votre anéantissement certain et vous serez bannis de la terre de Palestine », a-t-il adressé aux sionistes. 

Israël a lancé une guerre génocidaire dans l’enclave palestinienne le 7 octobre 2023 à la suite de l'opération Tempête d'Al-Aqsa des groupes de résistance palestiniens contre les territoires occupés. 

Il a également imposé un siège total à Gaza, interdisant ainsi l'acheminement des denrées alimentaires, de médicaments, de l'électricité et de l'eau vers l'enclave.

Les bombardements de l'armée israélienne ont jusqu'à présent causé plus de 32 500 morts, pour la plupart des femmes et des enfants, parmi la population palestinienne. 

Cependant, Tel-Aviv n’a toujours pas réussi à atteindre ses objectifs déclarés à savoir l'occupation de Gaza et l’élimination du Hamas.

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« Bien entendu, les États-Unis, qui sont les partenaires de ce génocide, subiront aussi les répercussions de cette défaite », a déclaré al-Houthi, faisant référence au soutien politique, militaire et en matière de renseignement de Washington à Israël.

« L'ennemi désigne d'abord une zone comme sûre pour la collecte des aides, puis, frappe les gens qui s'y rendent pour recevoir de la nourriture », a-t-il dénoncé.

« Les États-Unis hériteront de la défaite du Royaume-Uni au Yémen »

Plus loin dans ses propos, al-Houthi a réaffirmé que les frappes des forces armées yéménites contre des cibles appartenant au régime israélien ou celles qui lui sont associées en mer Rouge s'inscrivaient dans le cadre de la politique de soutien de la Résistance au peuple opprimé de la bande de Gaza.

« Quelque 86 navires ont été déjà visés, dont ceux appartenant au régime israélien, aux États-Unis et au Royaume-Uni », s'est-il réjoui, qualifiant ce chiffre d'« impressionnant ».

Il a rappelé que les forces armées yéménites ont également tiré plusieurs missiles de croisière contre le port d’Eilat en Palestine occupée. 

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« Les pertes américaines dans cette bataille seront lourdes et si vous allez trop loin, les conséquences seront [encore] plus grandes et plus dangereuses », a-t-il martelé. 

Il a cité les propos d'un officier américain qui a reconnu que « la marine américaine n'avait pas été autant "humiliée" par les forces yéménites depuis le XIXe siècle ».

En allusion au retrait de la Grande-Bretagne du sud du Yémen en 1967 qui a débouché sur l'indépendance du pays, al-Houthi a indiqué que « les Américains hériteront de la défaite du Royaume-Uni au Yémen ».

Pour le chef d’Ansarallah, la Résistance yéménite arrêtera ses opérations de représailles à condition que le régime israélien mette un terme au siège de Gaza et à sa guerre. 

« La défaite subie par les États-Unis et le Royaume-Uni face au Yémen fait suite à des affrontements avec une seule partie des forces armées yéménites. Ils devraient imaginer dans quelle situation ils se retrouveraient s’ils devaient affronter des centaines de milliers de nos combattants sur le terrain », a-t-il conclu. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV