Le Bureau des affaires humanitaires des Nations Unies confirme qu'« il n'y a pas d'alternative à l'acheminement de l'aide par voie terrestre pour sauver des vies, en particulier dans le nord de Gaza ».
Le Bureau des affaires humanitaires des Nations Unies a averti le jeudi 28 mars dans une communiqué: « Le temps presse et les obstacles à l'accès à l'aide persistent dans la bande de Gaza ».
Le communiqué souligne que « plus de 1,1 million de personnes à Gaza sont confrontées à l’insécurité alimentaire grave », affirmant qu'« il n'y a pas d'alternative à l'acheminement de l'aide par voie terrestre pour sauver des vies, en particulier dans le nord de Gaza ».
Plus tôt mercredi, Ismail Al-Thawabteh, directeur général du bureau des médias du gouvernement à Gaza, a averti que le cauchemar de la famine dans le nord de la bande de Gaza se poursuivrait si l'aide n'était pas fournie de manière durable.
Al-Thawabteh a expliqué que l'aide devait être acheminée par voie terrestre, aérienne et maritime. Il a également exprimé sa profonde tristesse pour la mort des Gazaouis qui ont perdu la vie à la suite d’un largage aérien erroné de l'aide, appelant les pays du monde à l'acheminer par les voies appropriées et correctes.
Al-Thawabteh a condamné le blocus de Gaza, appelant la communauté internationale à contourner les restrictions imposées par les occupants sionistes afin d'imposer sa volonté sur la réouverture du point de passage de Rafah.
Le régime d’occupation israélien poursuit sa guerre contre Gaza qui dure depuis 174 jours, affectant tous les aspects de la vie de la population de cette enclave assiégée. En même temps, les sionistes y appliquent délibérément la famine, en prolongeant la fermeture des points de passage terrestres de la zone côtière et l'interdiction de l’entrée de l’aide humanitaire.