La rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens affirme dans son rapport qu’il existe des motifs raisonnables qu’Israël a commis le génocide à Gaza.
La rapporteuse spéciale de l’ONU, Francesca Albanese a soumis son rapport au conseil des droits de l’homme à Genève, mardi 26 mars, affirmant le génocide des Palestiniens de la bande de Gaza par le régime d’occupation israélienne.
Ces accusations contre Israël interviennent alors que la pression internationale s’intensifie pour qu’il mette fin à son agression contre la bande de Gaza et qu’il protège la population civile.
Selon le rapport, il existe des « motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis plusieurs « actes de génocide ».
Faisant allusion aux trois éléments juridiques approuvant la réalisation du génocide, elle accuse Tel-Aviv d’avoir commis un génocide à Gaza :
- Meurtre des Palestiniens en tant que groupe
- Atteintes graves à l’intégrité physique de membres du groupe
- Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence entraînant sa destruction physique totale ou partielle.
À ce jour, le bilan des victimes des attaques israéliennes a dépassé les 32 000 morts, les bombardements des zones civiles surpeuplés ainsi que l’imposition du blocus ont mis Gaza au bord d’une famine réelle, indique le rapport comme les preuves des tentatives visant une extermination massive.
Basel Raji Sourani du Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR) a salué ce rapport notant que le génocide constitue un grand crime qui ne peut pas être ignoré par la communauté internationale.
« Si Israël commettait le génocide sans assumer les responsabilités de ses actes, demain, on ne sait quel pays se basant sur le génocide perpétré par Israël à Gaza commettrait un génocide sans en assumer les responsabilités », souligne Sourani.