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Crime de la rue al-Rachid : Washington bloque la motion anti-israélienne du Conseil de sécurité

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Conseil de sécurité des Nations Unies se réunit au siège de l'ONU à New York, aux États-Unis, le 23 janvier 2024. ©AFP/Photo à titre d'illustration

Les États-Unis ont une fois de plus soutenu le génocide commis par Israël à Gaza, bloquant une déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU qui aurait reproché aux forces israéliennes d'avoir tué des Palestiniens en attente d'une aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée.

La déclaration, rédigée par l'Algérie, a été soutenue jeudi par 14 des 15 membres du conseil de de sécurité, a déclaré aux journalistes Riyad Mansour, l'ambassadeur palestinien à l'ONU.

L'Algérie a appelé à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU à huis clos après que les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des Palestiniens attendant une aide humanitaire près du rond-point d'al-Nabulsi dans la ville de Gaza plus tôt jeudi, tuant au moins 112 personnes et blessant des centaines d'autres.

Les États-Unis ont défendu leur blocage de la motion, invoquant des rapports contradictoires et l’absence de tous les faits.

« Nous ne disposons pas de toutes les données sur le terrain – c'est là le problème », a déclaré à la presse l'ambassadeur adjoint des États-Unis, Robert Wood.

L'armée israélienne a prétendu que des civils ont attaqué les camions humanitaires et que de nombreuses personnes ont été piétinées. Cette affirmation a cependant été contestée par des témoignages.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a qualifié les allégations israéliennes de « récit trivial » visant à justifier « l’horrible massacre ».

Washington a opposé son veto à plusieurs reprises aux résolutions de l'ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la bande de Gaza, la dernière fois mardi.

Washington plaide au contraire en faveur d’un cessez-le-feu temporaire, et pas un arrêt définitif de l'agression israélienne à Gaza, cela pour faciliter la libération des captifs israéliens détenus par le mouvement de résistance palestinien Hamas.   

Israël a lancé un génocide contre les habitants de Gaza le 7 octobre 2023 après que le groupe de résistance palestinien Hamas a mené l'opération Tempête d'Al-Aqsa contre l'entité usurpatrice en représailles à ses atrocités accrues contre le peuple palestinien.

Washington a depuis fourni au régime plus de 10 000 tonnes de matériel militaire.

Depuis le début de l’offensive, le régime de Tel-Aviv a tué 30 035 Palestiniens et blessé 70 457 autres.

Le régime de Tel-Aviv a également imposé un "siège complet" à la bande de Gaza, privant de carburant, d'électricité, de nourriture et d'eau les plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV