TV

Le Hezbollah attaque une base israélienne dans le Golan en réponse aux frappes dans les profondeurs du Liban

Des roquettes tirées par le Hezbollah depuis le Liban sur des cibles israéliennes en Palestine occupée, le 26 février 2024. ©AFP

Le Hezbollah libanais annonce avoir bombardé une base israélienne dans le Golan occupé avec 60 roquettes Grad en réponse à l'escalade au Liban.

Le mouvement de la Résistance islamique du Liban (Hezbollah) a annoncé, lundi 26 février avoir ciblé le quartier général de la Brigade Golani à Nafah dans le Golan occupé. Lors de cette attaque, le Hezbollah a lancé 60 roquettes Grad sur la base concernée.

L'attaque vise à répondre aux frappes menées par le régime lundi sur les abords de Baalbeck, dans la plaine orientale de la Békaa, qui ont fait deux morts parmi les combattants du Hezbollah.

Les médias israéliens ont rapporté que des sirènes de raid aérien avaient retenti dans les colonies israéliennes de Kidmat Tzvi, Shaal et Portal dans le Golan occupé.

La base militaire de Nafah

La base israélienne de Nafah dans le Golan syrien occupé comprend le quartier général de la 210e division régionale du Golan et le quartier général de la 474e brigade régionale, en plus du centre de santé de la 474e brigade régionale.

Cette base inclut aussi le camp de la Brigade d'Oz, le quartier général du 77e bataillon blindé et une partie du 209e régiment d'artillerie des forces d'occupation israéliennes.

Nafah abrite par ailleurs un quartier général de division avancé qui opère en cas d'urgence et un commandement avancé pour les formations opérant en direction syrienne, en plus des formations terrestres des troupes entraînées dans les camps du Golan.

Côté logistique, la base militaire israélienne est composée d’une station de commandement et de communications tactiques ainsi que d'un opérateur de maintenance affilié à l'Unité régionale d'armement du Nord chargé plus précisément de la maintenance des véhicules blindés.

L’attaque contre la base de Nafah fait suite à un raid israélien sur la ville de Baalbek, dans le nord-est du pays. Il s’agit d’un acte de représailles contre l’occupation israélienne élargissant le cercle de tirs pour inclure une zone aussi éloignée de la frontière libanaise.

Des images diffusées par les médias libanais montraient un panache de fumée s'élevant des environs de la plaine d'Aadous à Bouday, à l'ouest de la ville de Baalbek.

Le Hezbollah a annoncé plus tard que deux de ses combattants avaient été tués par des tirs israéliens. 

Lors du cortège funèbre de l’un des résistants, le député du Hezbollah Hassan Fadlallah a déclaré : « Cet acte de violation sioniste ne nous poussera pas à battre en retraite, il augmentera plutôt notre détermination. » 

À la suite de l'attaque, la Résistance islamique a annoncé que ses combattants avaient réussi à abattre un drone israélien Hermes 450 qui violait l'espace aérien libanais au-dessus de la ville d'Iqlim al-Tuffah au Sud-Liban, à l'aide d'un missile sol-air.

Plus tôt, les médias israéliens avaient rapporté que des sirènes d'alarme avaient retenti à Marj Ibn-Amer dans la région d'Afoula, notant que les systèmes anti-aériens avaient repoussé le missile sol-air lancé depuis le Liban.

Les médias israéliens avaient au départ rapporté que le missile lancé depuis le Liban contre le drone avait disparu.

Le communiqué du Hezbollah a confirmé le contraire.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV