La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) fait face à un défi sans précédent.
Le 27 janvier 2024, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé leur intention de se retirer de la CEDEAO après l'échec des efforts de réconciliation.
Les trois pays d'Afrique de l'Ouest dirigés par des militaires ont accusé la CEDEAO de devenir une menace pour ses membres. La France, l'Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis, anciennes puissances coloniales, se sont rangés du côté de la CEDEAO, ce qui a suscité la colère des trois pays du Sahel. La CEDEAO a appelé le Burkina Faso, le Niger et le Mali à reconsidérer leur décision de quitter l'alliance politique et économique, mettant en garde contre les difficultés que cette décision entraînerait pour leurs citoyens.
Dans le même temps, le gouvernement italien a dévoilé les détails d'un plan visant à instaurer une nouvelle ère de partenariat avec les nations africaines. Lors d'un récent sommet auquel ont participé au moins 20 dirigeants africains à Rome, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, s'est montré désireux d'établir une plaque tournante pour distribuer l'énergie africaine, le gaz en particulier, au reste de l'Europe.
L'Afrique bénéficiera-t-elle réellement de ce projet ou s'agit-il d'un plan plus élaboré visant à poursuivre le pillage des ressources africaines ?