Le Pentagone a annoncé ce lundi 12 février que le nombre de soldats américains blessés en Irak, en Syrie et en Jordanie depuis le 18 octobre s'élève à environ 186.
« Sur ces 186 soldats blessés, plus de 130 sont actuellement considérées comme souffrant d'un traumatisme crânien », a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Pete Nguyen, dans un communiqué.
Depuis que l'armée israélienne a lancé des attaques génocidaires sur la bande de Gaza le 7 octobre dernier, les bases militaires américaines en Syrie et en Irak ont été ciblées par des drones et des roquettes, en particulier la garnison d'al-Tanf en Syrie, ainsi que des bases dans la ville d'al-Malikiyah, près de la frontière irakienne, celles à al-Shaddadi dans le gouvernorat de Hassaké et dans la province de Deir ez-Zor.
Israël a pilonné la bande de Gaza, tuant au moins 28 340 personnes et en blessant 67 984 autres.
L’agression israélienne a provoqué le déplacement interne de 85 % de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.
Le ministère américain de la Défense a précédemment déclaré qu'il répondrait à un moment approprié à l'attaque contre ses bases militaires en Irak, en Syrie et en Jordanie.
En réponse à la mort de trois soldats américains lors de l'attaque du dimanche 28 janvier contre la base « Tower-22 », implantée à la frontière entre la Syrie et la Jordanie, les États-Unis ont lancé des attaques contre les positions des groupes de résistance en Irak et en Syrie. « Les forces militaires américaines ont frappé plus de 85 cibles, avec de nombreux avions, dont des bombardiers à long rayon d'action », a annoncé un communiqué du Commandement central américain (CENTCOM).
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