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La Marine royale britannique retire le porte-avions HMS Queen Elizabeth des exercices de l’OTAN

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Le HMS Queen Elizabeth dirige une flottille de destroyers et de frégates du Royaume-Uni, des États-Unis et des Pays-Bas, ainsi que de deux auxiliaires de la flotte royale, le 10 mai 2020. Photo de la Royal Navy

Le porte-avions HMS Queen Elizabeth s’est retiré à la dernière minute, du prochain exercice majeur de l’OTAN qu’il était censé diriger, après avoir subi un « problème mécanique » inattendu dans l’un de ses arbres d’hélice peu avant son départ prévu.

La Marine royale britannique a fait cette annonce dimanche 4 février. C'est le navire jumeau du porte-avions, le HMS Prince of Wales, qui prendra sa place.

Les médias britanniques ont rapporté dimanche que le HMS Queen Elizabeth, un navire britannique d'une valeur de 3,5 milliards de livres sterling, avait été empêché de participer à une opération majeure de l'OTAN en raison d'un problème mécanique. Le navire est tombé en panne alors qu'il allait rejoindre la Marine américaine, la Marine royale canadienne et le Corps des Marines des États-Unis.

« Hier, des vérifications de routine avant le départ ont identifié un problème avec un accouplement sur l'arbre d'hélice tribord du HMS Queen Elizabeth. Ainsi, le navire ne naviguera pas dimanche », a déclaré le vice-amiral Andrew Burns, commandant de la flotte, dans un communiqué.

« Le HMS Prince of Wales prendra sa place dans les missions de l'OTAN et mettra le cap sur l'exercice Steadfast Defender dès que possible », a-t- il ajouté.

Ce revers est survenu alors que les ministres ont été avertis que la Grande-Bretagne n'était pas suffisamment préparée à mener une guerre totale en raison de la pénurie de stocks et d'une crise de recrutement dans les forces armées.

Le comité de la défense de la Chambre des communes a déclaré que l'armée est constamment débordée, la pression incessante exercée sur le personnel exacerbant la crise du recrutement et de la rétention, qui voit davantage de personnes quitter les forces armées que s'y joindre.

Le groupe multipartite de députes a déclaré que l'armée britannique avait été affaiblie, laissant la Grande-Bretagne non préparée à la guerre à une époque d'instabilité mondiale croissante.

La préparation « est essentielle pour dissuader efficacement nos adversaires » à une époque d’instabilité géopolitique accrue », ont-ils déclaré.

Les derniers développements pourraient affecter la capacité de la Marine britannique à déployer un porte-avions anti-Yémen en mer Rouge.

Les forces armées yéménites ont promis de répondre aux frappes aériennes américaines et britanniques sur le pays, affirmant qu'elles continueraient de cibler les navires liés à Israël en solidarité avec les Palestiniens.

Les problèmes avec le HMS Queen Elizabeth sont devenus le deuxième revers embarrassant pour la Royal Navy en seulement deux semaines. Le 18 janvier, deux navires dragueurs de mines britanniques sont entrés en collision alors qu'ils accostaient à Bahreïn. L'un d'entre eux a subi des dégâts considérables lors de la collision, avec un grand trou percé dans sa coque.

L'accident a eu lieu alors que le HMS Chiddingfold, un navire de lutte contre les mines de la classe Hunt, tentait d'accoster à un endroit tenu secret dans l'État insulaire du golfe Persique. Comme capturé dans un clip circulant en ligne, le Chiddingfold a été vu en train de percuter la proue du chasseur de mines de classe Sandown, le HMS Bangor.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV