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Gaza : au moins 350 Palestiniens tués dans les attaques israéliennes au cours des dernières 48 heures

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Plusieurs dizaines de Palestiniens non identifiés morts dans le nord de la bande de Gaza sont enterrés dans une fosse commune à Khan Younès, dans le sud de Gaza, le 22 novembre 2023. ©AFP

Au moins 350 Palestiniens ont été tués dans les attaques israéliennes à Gaza au cours des dernières 48 heures. 

Selon des sources médicales citées par l'agence de presse palestinienne Wafa, les forces israéliennes ont commis 38 massacres dans la bande de Gaza au cours des dernières 48 heures, tuant 350 personnes. Au moins 24 personnes ont trouvé la mort lors du bombardement de Khan Younès, dans le sud de Gaza.

La Société du Croissant-Rouge palestinien a prévenu que trois des martyrs de Khan Younès ont été enterrés dans la cour de l'hôpital al-Amal en raison du blocus israélien.

Israël mène une guerre génocidaire contre Gaza assiégée depuis le 7 octobre après que le mouvement de Résistance islamique de la Palestine, Hamas, a lancé une opération historique contre l'entité occupante en représailles à ses atrocités accrues contre le peuple palestinien.

Jusqu’à présent, le régime de Tel-Aviv a tué au moins 26 422 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé 65 087 autres.

L’armée israélienne a commis des crimes de guerre à Gaza en ciblant les installations médicales, le personnel et les transports et en détruisant le système de santé dans le territoire palestinien.

Seuls 4 centres de santé opérationnels à Gaza, prévient l'UNRWA

L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a annoncé que seuls 4 de ses 22 centres de santé dans la bande de Gaza sont opérationnels en raison des bombardements israéliens et des restrictions d'accès.

La semaine dernière, l'UNRWA disposait de six centres de santé opérationnels à Gaza.

A lire: Nouveau complot contre les Palestiniens : 7 autres pays cessent de financer l'UNRWA

Avant le début de la guerre israélienne, l'UNRWA fournissait des services de base, allant des soins médicaux à l'éducation, aux près de 2,2 millions d'habitants de Gaza.

Cette instance fournit désormais une aide aux sinistrés à Gaza et utilise ses installations pour abriter ceux qui fuient les raids israéliens.

Israël a récemment prétendu que 12 membres du personnel de l'UNRWA avaient participé à l'opération du Hamas du 7 octobre.

Dans un communiqué, le Hamas a déclaré que le régime occupant tentait d’expulser l'UNRWA et d'autres organisations fournissant une aide humanitaire à Gaza.

Suite aux accusations israéliennes contre l'UNRWA, plusieurs pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, ont suspendu le financement de l'agence, une décision condamnée par les responsables palestiniens.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré que la perte de financement signifiait que l'ONU ne pouvait pas garantir une aide à Gaza pour février.

Il a également plaidé pour que les États donateurs continuent de soutenir l’agence des Nations unies, ajoutant : « Les besoins urgents des populations désespérées qu’elle sert doivent être satisfaits. »

Samedi, le directeur de l' UNRWA , Philippe Lazzarini, a dit juger choquantes les suspensions de fonds décidées par plusieurs pays donateurs, sur la base des allégations formulées par Israël.

A lire: « Israël cible l'UNRWA pour l'expulser de la bande de Gaza » (ministère palestinien des AE)

« Notre opération humanitaire, dont dépendent 2 millions de personnes comme bouée de sauvetage à Gaza, s’effondre. Je suis choqué que de telles décisions soient prises sur la base du comportement présumé de quelques individus et que, à mesure que la guerre se poursuit, les besoins s'aggravent et la famine menace », a-t-il affirmé. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV