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Les frappes antiterroristes du CGRI s'inscrivent dans le cadre de la défense de la souveraineté nationale et de la sécurité des Iraniens

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Porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani. ©IRNA

Le ministère iranien des Affaires étrangères affirme que les frappes menées par le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) contre les positions terroristes en Syrie et contre un centre d'espionnage israélien en Irak faisaient partie du « châtiment juste » infligé aux contrevenants à la sécurité iranienne après une attaque terroriste meurtrière qui a frappé la ville de Kerman.

« Les mesures prises étaient conformes à la défense puissante de la souveraineté et de la sécurité du pays et à la lutte contre le terrorisme, et faisaient partie de la juste punition infligée par la République islamique aux contrevenants à la sécurité du pays », a déclaré, mardi 16 janvier le porte-parole du ministère, Nasser Kanaani.

Alors que la République islamique « a toujours soutenu la paix, la stabilité et la sécurité dans la région » et respecté la souveraineté des autres pays, a déclaré Kanaani, Téhéran « n'hésitera pas à utiliser son droit légitime et légal pour dissuader les sources de menaces contre sa sécurité nationale » et défendre ses citoyens et punir les criminels.

Kanaani a déclaré que les attaques terroristes qui ont eu lieu en Iran résultaient d'une « erreur de calcul de la part de l'ennemi », ajoutant que la République islamique avait lancé « une opération ciblée » contre les positions des terroristes en utilisant des « projectiles précis » et après les avoir identifiées grâce à son puissant appareil de renseignement.

 « Le terrorisme constitue une menace mondiale et l'Iran est déterminé à lutter contre ce fléau dans le cadre d'une coopération régionale et internationale conjointe », a ajouté Kanaani.

Mardi matin 16 janvier, le CGRI a annoncé avoir tiré des barrages de missiles balistiques en Syrie et en Irak, sur des bases de terroristes impliqués dans les récentes attaques en Iran et sur un centre d'espionnage israélien se trouvant précisément dans la région du Kurdistan irakien.

Le CGRI a déclaré que la première frappe de missile visait des lieux de rassemblement des commandants et des principaux éléments des récentes attaques terroristes survenues dans les villes iraniennes de Kerman et de Rask.

Il a ajouté que cette frappe avait eu lieu après que des points de rassemblement du groupe terroriste Daech aient été identifiés dans les territoires occupés de Syrie.

Le CGRI a déclaré dans un communiqué ultérieur qu'une autre frappe de missile avait été lancée sur un principal centre de l'agence d'espionnage du régime israélien, le Mossad, dans la région du Kurdistan irakien. Le centre a été complètement détruit.

Parmi les principales cibles figurait Azhi Amin, un ancien membre d'un groupe affilié à Al-Qaïda qui aurait donc été tué lors de l'attaque de la nuit dernière.

Le CGRI a noté que le centre du Mossad était utilisé « pour développer des opérations d’espionnage et planifier des actes de terrorisme » dans la région, notamment en Iran.

La frappe de missile contre le centre du Mossad, selon le communiqué, était une mesure de représailles aux récents assassinats des commandants du front de la Résistance, en particulier ceux du CGRI, par le régime sioniste.

« Missiles lancés depuis trois provinces »

Le général de brigade Amir-Ali Hajizadeh, commandant de la division aérospatiale du CGRI, a déclaré que deux douzaines de missiles avaient été lancés depuis trois provinces iraniennes.

Selon ses propos, quatre missiles Kheibar-Shekan ont été lancés depuis le sud du Khouzistan vers une position terroriste se trouvant dans la province syrienne d'Idlib.

Lors d'un appel téléphonique avec le commandant en chef du CGRI, le général Hossein Salami, Hajizadeh a déclaré : « À minuit, tout était terminé et avec succès ».

Hajizadeh a également déclaré que quatre missiles balistiques avaient été tirés depuis Kermanshah et sept autres depuis l'Azerbaïdjan oriental vers le centre d'espionnage du Mossad.

Dans le même temps, il a indiqué qu'environ neuf autres missiles avaient visé un deuxième groupe de terroristes.

Daech a revendiqué la responsabilité de deux explosions qui ont tué près de 100 personnes et blessé des dizaines d'autres à un mémorial dédié au plus haut commandant antiterroriste iranien, le général Qassem Soleimani, dans la ville de Kerman, dans le sud-est de l'Iran, le 3 janvier 2024.

Le mois dernier, une autre attaque terroriste a frappé un poste de police dans la ville de Rask, dans le sud-est de l'Iran, tuant 11 policiers et en blessant au moins six autres.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que la cause des attentats terroristes à Kerman pouvait être attribuée à la rancune des sionistes envers Qassem Soleimani qui a mis en péril les projets visant à établir un autre « Israël » dans la région en créant et en soutenant le groupe terroriste Daech.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV