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Le Hamas condamne Blinken pour avoir «justifié le génocide à Gaza» lors de sa tournée au Moyen-Orient

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un enfant palestinien regarde les tombes des personnes tuées lors des bombardements israéliens de la bande de Gaza et enterrées dans l’enceinte de l’hôpital Shifa le dimanche 31 décembre 2023. © AP

Dans un communiqué publié mercredi 10 janvier, le mouvement de résistance palestinien Hamas a dénoncé les allégations du secrétaire d’État américain Antony Blinken lors de sa tournée au Moyen-Orient selon lesquelles des membres du Hamas se cachaient parmi les civils dans la bande de Gaza.

Les allégations sans fondement de Blinken constituaient des « tentatives infructueuses » de laver les mains du régime d’occupation israélien du sang des Gazaouis et de justifier son génocide contre les Palestiniens dans ce territoire assiégé, peut-on lire dans le communiqué du Hamas qui précise que ces allégations reflètent l’étendue de l’implication des États-Unis dans les crimes et les violations généralisées de toutes les lois internationales commises par l’armée israélienne dans le territoire sous blocus.

« Nous condamnons fermement les erreurs de raisonnement et les récits trompeurs du secrétaire d’État américain [Anthony Blinken], après 96 jours d'attaques brutales [israéliennes] contre les civils palestiniens, qui se poursuivent avec le soutien total de l’administration Joe Biden », ajoute le Hamas dans son communiqué.

À noter que l'américain Blinken a effectué, le 4 janvier, une nouvelle tournée au Moyen-Orient, lors de laquelle il a réitéré le soutien indéfectible de Washington à l’agression du régime israélien contre les Palestiniens de la bande de Gaza.

S’exprimant lors d’une conférence de presse mardi 9 janvier, Blinken a déclaré que les États-Unis continuaient de soutenir Israël dans sa mission visant à « garantir que le 7 octobre ne se reproduise plus ».

« Nous savons que faire face à un ennemi qui se cache parmi la population civile,- qui se cache dans les écoles, les hôpitaux et y tire - rend la tâche incroyablement difficile », a-t-il lancé, ajoutant que la guerre « aurait pu se terminer le 8 octobre » si le Hamas avait déposé les armes et libéré les captifs israéliens.

Alors qu'il feignait se soucier du nombre « bien trop élevé de civils, et en particulier d'enfants, tués chaque jour à Gaza », le diplomate américain n'a pas manqué d'évaluer « sans fondement » la récente accusation de génocide portée par l'Afrique du Sud à l'encontre d'Israël. 

Ailleurs dans ses remarques, Antony Blinken a déclaré que les États-Unis tentaient de rapatrier les captifs israéliens actuellement en détention à Gaza, de résoudre la crise humanitaire dans l’enclave palestinienne, d’éviter de nouvelles pertes civiles et d’empêcher la propagation du conflit dans la région.

Le régime israélien a déclenché, le 7 octobre, une guerre sanglante contre la bande de Gaza après que le Hamas a mené l’opération surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité usurpatrice en riposte aux atrocités du régime israélien contre les Palestiniens.

Conformément aux dernières données du ministère de la Santé basé à Gaza, depuis le début de son agression, le régime israélien a tué en martyr au moins 23 357 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé 59 410 autres.

Dans le cadre de ses crimes contre les Palestiniens à Gaza, le régime de Tel-Aviv a imposé un « siège complet » sur le territoire, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau aux plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV