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L'Occident instrumentalise l'organisme des droits de l'homme de l'ONU contre l'Iran (Amir-Abdollahian)

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Le ministre iranien des A.E., Hossein Amir-Abdollahian, rencontre les membres de la Comission spéciale chargée d'enquêter sur les émeutes de 2022 soutenues par l'étranger, le 31 décembre 2023. ©Ministère iranien des Affaires étrangères

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a exigé qu’un terme soit mis à l’instrumentalisation par les pays occidentaux du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour exercer des pressions sur la République islamique d’Iran.  

Hossein Amir-Abdollahian a fait ces remarques, dimanche 31 décembre, lors d’une réunion au ministère des Affaires étrangères à Téhéran avec des membres d’une commission spéciale formée sur ordre du président Ebrahim Raïssi pour enquêter sur les émeutes de 2022, soutenues par l’étranger.

Il a salué l’initiative du président Raïssi comme un signe clair de « la responsabilité et du sérieux de l’Iran dans la protection et la promotion des droits de l’homme ».

Amir-Abdollahian a condamné le génocide israélien en cours à Gaza et la violation flagrante des droits des Palestiniens depuis de longues décennies, avec le soutien des États-Unis et les puissances occidentales.

Les allégations non fondées de l’Occident contre l’Iran au sujet des droits de l’homme en Iran « n’ont aucune valeur juridique ni morale », a ajouté Amir-Abdollahian, appelant à mettre fin à l’instrumentalisation de l’ONU par certains pays occidentaux.

« Les mécanismes imposés par les institutions de défense des droits à la République islamique d’Iran sous l’influence et la pression de quelques États occidentaux n’ont aucune justification juridique ni légitimité », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le président de la commission spéciale, Hossein Mozaffar, a fustigé le « double standard » des pays occidentaux en matière de droits de l’homme, affirmant qu’ils utilisent ce concept comme un outil pour exercer des pressions politiques sur les nations indépendantes, alors qu’ils soutiennent pleinement le génocide israélien contre les Palestiniens.

Des émeutes soutenues par l’étranger ont éclaté en Iran en septembre 2022 après la mort de Mahsa Amini, une Iranienne de 22 ans, au cours desquelles les émeutiers se sont déchaînés, attaquant brutalement les agents de sécurité et causant d’énormes dégâts aux biens publics.

Mahsa Amini s’est évanouie dans un commissariat de police de Téhéran et a été déclarée morte trois jours plus tard à l’hôpital.

Un rapport officiel de l’Organisation iranienne de médecine légale a conclu que la mort d’Amini était due à une maladie plutôt qu’à de prétendus coups portés à la tête ou à d’autres organes vitaux.

La communauté du renseignement iranien a déclaré que plusieurs pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, avaient utilisé leurs appareils d’espionnage et de propagande pour provoquer des troubles en Iran.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV