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Israël admet que les gardiens de prison ont sévèrement battu à mort un prisonnier palestinien

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Le prisonnier palestinien Thayer Abu Assab, 38 ans, est décédé des suites de coups infligés par des geôliers israéliens dans la prison de Ktzi'ot, en novembre 2023. (Photo d'archives)

Une vingtaine de gardiens de prison du régime israélien ont sévèrement battu à mort le détenu palestinien Thayer Abu Assab, a reconnu le régime de Tel Aviv, selon un rapport.

Dans un article publié jeudi 21 décembre, l'agence de presse officielle palestinienne Wafa a déclaré que les autorités du régime israélien avaient confirmé que 19 geôliers des services pénitentiaires israéliens (IPS) étaient impliqués dans les passages à tabac sévères d'Abou Assab, 38 ans, qui ont conduit à sa mort le mois dernier.

Citant un article du quotidien israélien Israel Hayom, Wafa a indiqué que le prisonnier palestinien, originaire de la ville de Qalqilya, dans le nord de la Cisjordanie occupée, avait été assassiné par les gardes de la prison israélienne de Ktzi'ot, qui est le plus grand centre de détention du régime sioniste dans le désert du Néguev.

Le quotidien souligne que les 19 gardiens de prison impliqués dans l'agression ont été libérés sous « conditions restrictives » jusqu'à la fin de l'enquête.

Le ministre israélien de la Sécurité, Itamar Ben Gvir, a déjà exprimé son ferme soutien aux geôliers, affirmant qu'ils n'étaient pas coupables jusqu'à preuve du contraire.

Auparavant, la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers palestiniens avait confirmé que les autorités du régime israélien avaient assassiné Abu Assab, détenu depuis le 27 mai 2005, et condamné à 25 ans de prison.

La commission a condamné le régime pour avoir perpétré des assassinats systématiques et prémédités contre des prisonniers palestiniens.

Les autorités pénitentiaires du régime maintiennent les prisonniers palestiniens dans des conditions déplorables, sans normes d'hygiène appropriées. Ils sont également soumis à la torture, au harcèlement et à la répression systématiques.

En avril dernier, un rapport conjoint d’un groupe de défense des droits palestiniens révélait que l’entité occupante maintient derrière les barreaux environ 4 900 détenus palestiniens, dont de nombreuses femmes et des enfants.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV