Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des Affaires juridiques et internationales, Reza Najafi, s’est entretenu avec Fernando Arias, directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
Cette réunion s’est déroulée en marge de la Conférence annuelle des États membres de la Convention sur les armes chimiques. Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur la coopération entre l’Iran et l’OIAC.
Najafi a évoqué les crimes commis par le régime sioniste à Gaza, et a mis en garde contre la probabilité de l’utilisation d’armes chimiques par le régime sioniste.
Il a exhorté l’OIAC à redoubler ses efforts en faveur de l’universalisation de la Convention sur les armes chimiques.
Reza Najafi a catégoriquement rejeté les accusations du régime sioniste contre Téhéran concernant la violation de la Convention sur les armes chimiques les qualifiant d’absurdes et de sans fondement.
Il a précisé qu’Israël avait complètement tort de croire qu’en lançant de telles accusations sans fondement, il pourrait dissimuler sept décennies de crimes brutaux qu’il a commis contre le peuple opprimé de Palestine.
M. Najafi a indiqué que des États membres de la Convention sur les armes chimiques ont exprimé leur inquiétude quant à la possibilité de recours aux armes chimiques par Israël contre la population innocente de Gaza.
Il a souligné que ces préoccupations se sont intensifiées depuis que ce régime a commencé à faire semblant de se soucier de la Convention sur les armes chimiques alors qu’il n’en est pas membre.
Il a dénoncé les crimes du régime sioniste contre le peuple opprimé de Palestine et a appelé à une enquête de la part de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) sur l’utilisation possible d’armes chimiques, en particulier d’agents neurotoxiques, par le régime israélien à Gaza.
La 28e session de la Conférence des États membres de l’OIAC a débuté lundi 27 novembre au siège de cette organisation à La Haye et se poursuivra jusqu’au 1er décembre.
