Le haut membre du bureau politique du Hamas, Khalil Al-Hayya a affirmé que ce mouvement de résistance palestinien avait annoncé lundi, au Caire et à Doha, sa réponse à une proposition de trêve, ajoutant que le Hamas attendait la réaction du régime sioniste.
« Notre peuple tient à rester dans son territoire », a affirmé Khalil Al-Hayya insistant sur l’ouverture du passage de Rafah. « Ce qui passe actuellement par ce passage n’est que 10% des besoins des Gazaouis », a-t-il ajouté. Ce responsable du Hamas a également dénoncé les atermoiements du régime israélien qui fait obstacle à l’établissement d’une trêve.
Plus tôt mardi, la radiodiffusion israélienne a publié des détails sur un éventuel accord entre le régime israélien et le Hamas concernant l’échange de prisonniers.
Citant un haut responsable, la radiodiffusion israélienne a affirmé que l’accord pour la libération d’un certain nombre de prisonniers incluait la libération de cinquante enfants et femmes à Gaza en plusieurs fois.
« En échange de la libération de prisonniers israéliens, environ 150 prisonniers sécuritaires palestiniens dans les prisons d’Israël seront libérés », a ajouté la source.
Cette source de haut rang a en outre déclaré : « Une trêve temporaire sera établie pour cinq jours, et si le Hamas libère davantage de prisonniers, cette trêve sera prolongée. »
Plus tôt, la chaîne d’information CNN, citant un diplomate bien informé et une source proche du dossier, avait rapporté que le Qatar espérait annoncer mardi 21 novembre un accord sur la libération des otages civils capturés par le Hamas lors de l’opération de Tempête d’Al-Aqsa en échange de cessation des hostilités.
De même, le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a lui aussi déclaré mardi matin que les négociations sur l’échange de prisonniers et l'établissement d’un cessez-le-feu à Gaza étaient en cour.
Lors d’une brève allocution diffusée sur le compte Telegram du mouvement de résistance palestinien, Haniyeh a indiqué que le Hamas avait livré sa réponse à ses alliés qataris et aux médiateurs et qu’un accord de cessez-le-feu était proche.
Le Hamas, poursuit-il, a défini un cadre général pour la pleine mise en œuvre de tout accord, condition préalable pour parvenir à une trêve.
Les propos interviennent alors que la chaîne de télévision israélienne Kan a rapporté plus tôt dans un reportage que Tel-Aviv avait donné son « feu vert » à l’accord d’échange de prisonniers et attendait la réponse du Hamas.
