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Israël commet de nouveaux crimes de guerre contre les Palestiniens sous le silence de la communauté internationale (Téhéran)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens transportent une personne blessée tandis que les sauveteurs fouillent les décombres d'un bâtiment à la recherche de survivants après le bombardement israélien à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 18 novembre 2023. ©AFP

Samedi soir, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fermement condamné les récentes frappes israéliennes des écoles gérées par l'ONU dans le nord de Gaza ayant fait des dizaines de morts. Nasser Kanaani a souligné que le régime de Tel-Aviv commet de nouveaux crimes de guerre et que la communauté internationale observe un silence radio en faisant preuve d’une terrible inaction.

« Malheureusement, le régime usurpateur sioniste commet quotidiennement de nouveaux crimes de guerre et carnages de manière impitoyable et brutale contre les femmes et les enfants palestiniens, ceux mêmes ayant trouvé refuge dans des maisons et des centres d’hébergement à la fortune ; le tout, à la lumière de l’inaction des États du monde et de la communauté internationale », a-t-il déploré.

Kanaani a appelé la communauté internationale, en particulier le monde musulman, à assumer sa part de responsabilités et à prendre des mesures immédiates et dissuasives face au génocide flagrant et prémédité du régime criminel israélien contre le peuple sans défense de la Palestine.

Au moins 50 personnes ont été tuées dans les raids aériens israéliens contre l'école al-Fakhoura, gérée par l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), dans le camp de réfugiés de Jabalia, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.

Plusieurs personnes ont également été tuées et des centaines d'autres blessées lors d'une autre attaque contre une autre école du quartier de Tal al-Zaatar.

Des centaines de personnes auraient trouvé refuge dans les deux écoles, fuyant les attaques israéliennes incessantes. L'attaque d'al-Fakhoura a eu lieu tôt samedi matin, tandis que l'attaque de Tal al-Zaatar a eu lieu plus tard dans la journée.

Lire aussi: La crise financière de l’UNRWA menace la vie des réfugiés palestiniens à Gaza

« Les refuges sont un lieu de sécurité. Les écoles sont un lieu d'apprentissage. Tragique nouvelle concernant les enfants, les femmes et les hommes tués alors qu'ils s'abritaient à l'école d'al-Fakhouri, dans le nord de Gaza. Les civils ne peuvent et ne devraient plus avoir à supporter cela plus longtemps », a déclaré le chef des secours de l’ONU, Martin Griffiths, en réaction aux raids aériens israéliens.

Tamara Alrifai, la porte-parole de l'UNRWA, a déclaré qu'elle avait vu les images « dévastatrices » provenant de Jabalia au lendemain de la frappe israélienne mais qu'elle n'avait pas pu établir de contact direct avec ses collègues sur le terrain.

« Ce à quoi nous assistons est un autre de ces horribles incidents où des civils, des personnes qui ont cherché refuge dans un bâtiment protégé de l'ONU, en ont payé le prix [fort] », a-t-elle regretté.

Alrifai a déclaré que plus de la moitié des 2,3 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été contraints à un « exode » vers le Sud après un ordre d'évacuation israélien pour faire place à ses opérations terrestres dans le Nord, ce qui n'est pas sans rappeler les déplacements forcés précédents.

« De nombreuses personnes qui sont restées dans le nord ont pris refuge dans l’école de l’UNRWA parce qu’elles pensaient y trouver un peu de sécurité, mais nulle part n’est sûre à Gaza, pas même dans nos écoles », a-t-elle ajouté. « Malheureusement, des gens fuient vers nos bâtiments arborant le drapeau bleu pour se protéger, mais 70 de nos bâtiments ont été touchés, nous ne sommes donc pas nous-mêmes protégés. »

Alrifai a déclaré qu'en dehors de l'attaque de samedi, 66 personnes avaient été confirmées tuées alors qu'elles cherchaient refuge dans des installations gérées par l'ONU.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV