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Personnalités arabes arrêtées dans les territoires occupés de 1948

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Haneen Zoabi faisait partie des personnes arrêtées jeudi à Nazareth dans les territoires occupés.

La police israélienne a arrêté plusieures personnalités arabes, dont d'anciens membres de la Knesset, qui prenaient part à une manifestation organisée jeudi 9 novembre dans les territoires occupés en 1948 pour contester les bombardements en cours sur Gaza. 

A en croire le rapport publié sur le site Al-Araby Al-Jadeed, la police israélienne a d'abord arrêté Mohammad Baraka, chef du Haut Comité de suivi pour les Arabes dans les territoires occupés, alors qu'il allait rejoindre la manifestation tenue à Nazareth contre la guerre génocidaire menée par Israël dans la bande de Gaza.

Parmi les personnalités arrêtées par la police israélienne figuraient le président du Rassemblement national démocratique, Sami Abu Shehadeh, l'ancien député Haneen Zoabi et plusieurs autres.

Selon Amjad Shubita, secrétaire du Front démocratique pour la paix et l'égalité, déclaré que l'arrestation de Baraka est pour ainsi dire un enlèvement. Mohammad Baraka, témoigne-t-il, était dans sa voiture lorsqu'une voiture civile, pas celle de police, lui a barré le passage avant de l'arrêter.

Il a indiqué que ces méthodes étaient similaires à des actions d'une bande de voyous plutôt qu'à celles de la police et des forces de l'ordre.

De son côté, la police israélienne a affirmé que Baraka avait été arrêté pour avoir tenté, contrairement aux instructions de la police israélienne, d'organiser une manifestation qui pourrait conduire à nuire à la sûreté et à la sécurité public.

Y régissant, le Rassemblement national démocratique a dénoncé fermement dans un communiqué l’acte de la police israélienne avant de souligner que de telles attaques brutales et injustifiées contre un rassemblement anti-guerre s’inscrivaient dans le cadre des tentatives du régime israélien d'étouffer toute opposition anti-guerre.

Le communiqué a souligné la nécessité de mettre fin immédiatement à la guerre sanglante de Gaza, et averti que la politique israélienne consistant à faire taire les cris des Palestiniens dans les territoires occupés de 1948 ne mènerait nulle part et ne leur ferait jamais abandonner leur lutte contre les crimes inhumains d’Israël à l'encontre des Palestiniens.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV