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Gaza : lettre de 300 personnalités internationales à Guterres

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. © AFP

Plus de 300 personnalités internationales adressent une lettre à Guterres pour demander à l’ONU d’intervenir afin d’empêcher le génocide à Gaza.

Dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, plus de 300 éminents hommes politiques, militants, universitaires, personnalités académiques et dignitaires religieux du monde entier ont lancé un appel à l’ONU pour demander au secrétaire général Antonio Guterres et aux agences onusiennes d’intervenir pour empêcher la poursuite du génocide des habitants de la bande de Gaza par le régime israélien et mettre un terme au « bain de sang » dans l’enclave palestinienne.

Les signataires ont souligné que les rapports des agences, publiés ces derniers jours, confirmaient qu’il n’existe plus aucun endroit sûr à Gaza et que la population est victime d’un plan génocidaire appliqué dès le premier jour du conflit par le régime d'occupation de Tel-Aviv.

La lettre, publiée par le Comité international des droits de l’homme, accuse les Nations unies de rester un spectateur des crimes de guerre alors qu’Israël continue ses bombardements sur le territoire palestinien densément peuplé. Jusqu’à présent, plus de 6000 personnes ont été tuées, dont 70 % sont des femmes et des enfants. Plus de 2700 enfants ont été tués par l’armée du régime sioniste.

La lettre, adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, est signée, entre autres, par l’ancienne ministre britannique du Développement, Clare Short, et le célèbre professeur anglo-américain, Hamid Algar.

Les signataires ont accusé Israël d’avoir commis délibérément une série de crimes de guerre. « Il s’agit notamment de couper l’électricité, l’eau et l’approvisionnement alimentaire et de violer le principe de proportionnalité et de distinction en temps de guerre dans le bombardement de maisons, d’hôpitaux, d’ambulances, d’églises, de mosquées, d’écoles et de zones commerciales », précise le texte.

La lettre appelle les Nations unies à « répondre aux besoins du moment » et établir un cessez-le-feu immédiat qui permettrait d’acheminer l’aide humanitaire à la population de Gaza.

« Les Nations unies ont été créées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans le but de maintenir un ordre mondial fondé sur des règles et d’empêcher une répétition de ce conflit. Dans ce cas, combien de temps l’organisation restera-t-elle les bras croisés pour regarder le génocide se dérouler sous nos yeux ? », indique la lettre.

Mardi 24 octobre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a déclaré que « le peuple palestinien a été soumis à des décennies d’occupation étouffante. Ils ont vu leurs terres progressivement ravagées par les colonies et sont victimes de violences. Leur économie a été anéantie, leurs populations sont déplacées et leurs maisons ont été démolies, tandis que leurs espoirs d’une solution politique à leur sort ont disparu. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV